Le BRF Jacques Chevallier de retour à Toulon après son déploiement de longue durée

Le premier des quatre nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces de la Marine nationale est de retour de son déploiement de longue durée.

Le bâtiment ravitailleur de force (BRF) Jacques Chevallier est rentré, ce dimanche 4 février, à la base navale de Toulon à l’issue de son premier déplacement de longue durée. Un premier grand déploiement au cours duquel le BRF, livré en juillet dernier par les Chantiers de l’Atlantique et Naval Group, a été éprouvé dans la durée et différents environnements, en eaux chaudes comme en eaux froides, avec en cours de missions des manœuvres avec des marines étrangères permettant de vérifier son interopérabilité, comme ce fut par exemple le cas en Atlantique avec le porte-avions USS George Washington et HMS Prince of Wales, puis le porte-hélicoptères brésilien Atlantico.

Parti le 27 septembre de sa base de Toulon, il est d’abord passé par l’Islande, puis a rejoint les Etats-Unis, a poursuivi vers les Antilles et le Brésil, avant de rallier l’Afrique du Sud et d’arriver en océan Indien. Il est ensuite passé par la base navale française d’Abu Dhabi et à Djibouti, pour valider les infrastructures portuaires de ces deux points d’appui stratégiques dans la région pour l’accueil des BRF.

Le programme du DLD du Jacques Chevallier.

Long de 194 mètres pour une largeur de 27.6 mètres et un déplacement de 31.000 tonnes à pleine charge, le Jacques Chevallier est conçu pour le ravitaillement à la mer des unités de combat en combustible, munitions, pièces détachées et vivres. Il peut transporter jusqu’à 10.800 tonnes de carburant (pour les navires et aéronefs) et 1500 tonnes de fret solide.

Quatre BRF vont pour mémoire être construits dans le cadre d’un programme confié aux Chantiers de l’Atlantique et à Naval Group. Le deuxième de la série, qui prendra le nom de Jacques Stosskopf est déjà en construction à Saint-Nazaire, sera livré à l’été 2025 et basé comme le Jacques Chevallier, à Toulon. Suivra en 2027 l’Emile Bertin, qui rejoindra Brest, et enfin, au début des années 2030, le Gustave Zédé, prévu pour être stationné en Méditerranée.

– Voir notre reportage complet à bord du Jacques Chevallier

– Voir notre focus sur les ravitailleurs de la Marine nationale depuis la seconde guerre mondiale

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2024-02-06 02:30:00
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