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Le Blue Monday arrive, le jour le plus triste de l’année

Le Blue Monday arrive, le jour le plus triste de l’année

2024-01-10 19:44:30

Janvier n’est pas un mois facile à gérer et, comme toujours, le Blue Monday a également un impact, arrivant le lundi 16 prochain. Définir le troisième lundi de janvier comme le « jour le plus triste de l’année » aurait été une équation mathématique développée en 2005 par le Dr Cliff Arnall, qui enseignait à l’époque des cours du soir à l’Université de Cardiff au Pays de Galles, mais aujourd’hui la frontière entre vérité et légende a presque disparu. Pourtant, il reste quelque chose de réel et de tangible dans la tristesse qui survient après la fin des vacances de Noël : on retourne au travail et l’horizon des prochaines vacances est très lointain. Pas seulement. Selon une analyse de ProntoPro, une place de marché de services professionnels, le début de l’année est une période particulièrement sensible pour les consultations psychologiques et en janvier, l’accent est mis davantage sur le bien-être mental, avec un pic de demande de psychologues dans la semaine. du lundi bleu.

En effet, en observant l’évolution des demandes de psychologues au mois de janvier, les analystes ont constaté que la semaine du Blue Monday, dans certains cas, dépasse de plus de 10 les recherches de psychologues effectuées au cours des 7 premiers jours de l’année. points de pourcentage. En janvier 2023, par exemple, les demandes survenues lors du « lundi triste » ont atteint le pic maximum du mois, égal à 28 %, contre 17 % la première semaine et une moyenne mensuelle de 20 %. Une tendance similaire a été enregistrée en 2022, 2021 et 2020, où 24%, 22% et 25% des demandes se sont concentrées respectivement sur la semaine du Blue Monday, contre une moyenne mensuelle qui s’est toujours située autour de 20%. De plus, janvier est le mois où, sur ProntoPro.it, on constate une forte augmentation de la demande de psychologues par rapport aux autres périodes de l’année. En 2023, en effet, au cours du premier mois de l’année, les demandes ont atteint 21 %, contre une moyenne annuelle d’un peu plus de 8 %.

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C’est la génération Z qui brise le tabou puisque 44 % de ceux qui recherchent un psychologue ont entre 19 et 25 ans. En analysant le comportement des différentes tranches d’âge, les analystes ont constaté qu’en 2023, ce sont principalement les jeunes adultes de moins de 25 ans (44%) qui ont sollicité le soutien d’un psychologue, une génération qui montre un intérêt constant et croissant pour le bien-être mental. et enregistre en effet le pourcentage de croissance le plus élevé par rapport à l’année précédente dans la demande de services de ce type : +6 points par rapport aux autres tranches d’âge. Viennent ensuite les Millennials (26-35 ans), dont proviennent 26% des demandes de soutien psychologique. Seulement 14% de la demande de psychologues provient de personnes entre 36 et 50 ans, avec une diminution de 3 points par rapport à 2022, tandis que 8% proviennent des personnes entre 10 et 18 ans, soit une diminution de 2 points de pourcentage par rapport à 2022. Viennent ensuite les plus de 51 ans qui, avec seulement 7 % des demandes pour ce type de services, semblent négliger un peu plus la santé mentale.

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent de problèmes d’anxiété, le trouble le plus courant parmi ceux liés au bien-être mental, et qui touche en Italie près de 2 millions et demi de citoyens. Les données collectées par ProntoPro le confirment : compte tenu de toutes les demandes de soutien psychologique enregistrées par le portail, plus de 60 % de ceux qui recherchent le service le font pour des problèmes liés à l’anxiété, au stress, aux crises de panique et aux peurs, un besoin croissant de 5 points. par rapport à 2022. Dans le même temps, parmi les raisons les plus courantes pour lesquelles on fait appel à un spécialiste, il y a aussi les problèmes de personnalité, comme la faible estime de soi ou la colère, qui touchent 50 % des candidats. Cependant, selon l’OMS, le nombre d’usagers qui demandent une consultation pour des problèmes relationnels (32%), une dépression (29%), un traumatisme (20%), des problèmes sexuels ou relationnels (18%), des troubles du comportement alimentaire est plus faible. (12 %) ou encore les addictions (7 %). Enfin, 26 % des utilisateurs recherchent des conseils généraux.

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En comparant les données, on découvre que, du point de vue des besoins, les tranches d’âge présentent certaines spécificités. Par exemple, les analystes de ProntoPro ont indiqué que les enfants entre 10 et 18 ans sont ceux qui recourent plus que les autres à une thérapie pour les troubles de l’alimentation (un besoin exprimé par 16% d’entre eux, 4 points de pourcentage de plus que les 12 % de la moyenne nationale. de ceux qui recherchent un soutien psychologique). Entre 26 et 35 ans, cependant, les personnes suivent une thérapie, plus que les autres tranches d’âge, pour des addictions (10 %), mais aussi pour des problèmes relationnels (33 %) : ce dernier chiffre n’est plus élevé que chez les 19-25 ans. C’est parmi les 36-50 ans que l’on retrouve le pourcentage le plus élevé de personnes recherchant de l’aide pour des problèmes relationnels (27% des demandes, contre une moyenne nationale de 18%). En revanche, ceux qui recherchent des conseils généralisés sont principalement des parents inquiets pour leurs enfants de moins de 10 ans, tandis que les demandes pour dépression émanent surtout des plus de 50 ans.

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