Le 31 octobre marquera un an d’attente du nouveau locataire du palais présidentiel de Baabda, qui doit être un chrétien maronite conformément au système confessionnel libanais. Cependant, depuis septembre 2022, pas moins de 12 séances de votes anarchiques ont eu lieu au Parlement, qui n’a pas de majorité claire, sans parvenir à un consensus. Lors de la dernière séance en juin, ni le camp mené par le Hezbollah chiite et son allié Amal, ni ses adversaires n’ont réussi à obtenir la majorité pour leurs candidats respectifs : le leader de Marada, Sleiman Frangié, et l’ancien ministre des Finances et haut responsable du FMI, Jihad Azour.
Face à cette paralysie, l’émissaire français pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, nommé en juin par Emmanuel Macron, a appelé les deux camps fin septembre à envisager une “troisième voie” qui exclurait leurs prétendants sous prétexte que “ni l’un ni l’autre ne peut l’emporter”. Les dirigeants libanais, notamment le tandem chiite Amal-Hezbollah, seront-ils prêts à faire des concessions ? Et quels seront les garanties en échange ? La précédente vacance présidentielle, entre le départ de Michel Sleiman en mai 2014 et l’élection de Michel Aoun en octobre 2016, a duré vingt-neuf mois.
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