L’histoire de Lausanne est riche et fascinante, et offre de nombreuses surprises. Dans cet article, nous allons explorer une découverte récente qui remonte aux années avant la Première Guerre mondiale. En effet, des reliques de la “Ficelle”, une bande de jeunes voleurs qui ont terrorisé les rues de Lausanne dans les années 1900, ont été retrouvées et apportent un éclairage nouveau sur cette période mouvementée. Cette découverte permet également de remettre en lumière une époque où les bandes criminelles faisaient régner la terreur dans les rues de Lausanne et d’autres villes en Suisse. Plongez avec nous dans l’histoire de Lausanne et découvrez-en plus sur les mystérieuses reliques de la “Ficelle”.
Deux reliques du funiculaire Lausanne-Ouchy sont récemment réapparues au bord du lac Léman, après avoir longtemps passé inaperçues. Michel Friederich, un retraité employé comme radeleur à la gare lacustre de la CGN à Ouchy, a découvert deux rails d’environ 2 mètres adossés aux murs des quais 1 et 3, où ils servent à tenir les chaînes d’amarrage des bateaux. En menant une enquête, il a pu conclure que les deux barres d’acier ont porté, dès les débuts du funiculaire en 1877, celui que l’on appelait alors la « Ficelle ».
Cette découverte a ravivé l’intérêt pour l’histoire de cet impressionnant ouvrage de transport qui reliait le lac Léman au centre-ville de Lausanne en à peine trois minutes. Le funiculaire, construit par les ingénieurs Alfred Richard et Charles Borel, a révolutionné les déplacements des Lausannois et des touristes, en les transportant à une vitesse moyenne de 18 km/h et sur une pente maximale de 22%.
Malgré le succès de cette entreprise, le funiculaire a été mis hors service en 1958 en raison de sa vétusté et du coût élevé de sa maintenance. L’avènement des bus et des voitures particulières a également joué un rôle dans cette décision. La démolition complète de l’ouvrage a suivi quelques années plus tard, en 1966.
Aujourd’hui, il ne reste plus grand chose de cette ancienne attraction, à part quelques photographies et des objets de collection. Les rails découverts par Michel Friederich offrent un petit aperçu de ce que pouvait être le Lausanne-Ouchy à son apogée. Toutefois, leur position actuelle, adossés aux quais de la gare lacustre, ne permet pas de les apprécier pleinement.
Faut-il toutefois les mettre davantage en lumière, pour que les habitants de Lausanne et les visiteurs puissent se rappeler de cet ancien joyau de l’ingénierie suisse ? Certains estiment que oui, et proposent de les déplacer vers un endroit plus visible, comme un musée ou un parc. D’autres pensent que les rails devraient rester à leur place actuelle, pour que les passants puissent les contempler et se souvenir du Lausanne-Ouchy.
Une chose est certaine : la découverte de ces rails a ravivé l’intérêt pour l’histoire de cette ancienne attraction, et pour le patrimoine industriel de la région lémanique. Elle rappelle également à tous que le passé peut surgir de nulle part, et susciter notre curiosité et notre émerveillement.
