Un convoi transportant des fournitures aux résidents locaux escorté par une unité militaire “a été la cible d’une attaque terroriste” près de Gaskinde dans la région du Sahel, selon un communiqué de l’armée.
Comme dans les pays voisins du Burkina Faso, des insurgés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Daech ont attisé les troubles. (Archives AFP)
Une attaque présumée de militants dans le nord du Burkina Faso a tué une douzaine de personnes, principalement des soldats, ont indiqué des sources de sécurité à l’agence de presse AFP.
La violence a fait rage dans ce pays enclavé d’Afrique de l’Ouest après que le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en janvier, renversant le dirigeant élu du Burkina.
Mais comme dans les pays voisins, des insurgés affiliés à Al-Qaïda et au groupe Daech ont attisé les troubles.
L’attaque de lundi, un convoi transportant des fournitures aux riverains et escorté par une unité militaire “a été la cible d’une attaque terroriste” près de Gaskinde dans la région du Sahel, a indiqué un communiqué de l’armée.
“L’attaque a malheureusement causé des pertes humaines et matérielles”, et un bilan complet sera établi “dès que possible”, a-t-il précisé.
Une source sécuritaire a indiqué à l’AFP qu’un bilan préliminaire faisait état “d’une douzaine de morts parmi les éléments de l’unité. Il y a eu aussi un certain nombre de blessés graves”.
La source a ajouté que des renforts avaient été envoyés dans la zone, à la fois pour la sécuriser et pour venir en aide aux sinistrés.
Attaques continues
Dimanche, un engin explosif improvisé qui visait un autre convoi de ravitaillement escorté par l’armée dans le Sahel a blessé quatre personnes, ont indiqué des sources sécuritaires.
Ces attaques faisaient suite à celle de samedi dans l’est du pays près des frontières avec le Niger et le Bénin. L’armée a déclaré qu’au moins deux soldats et deux auxiliaires civils ont été tués dans une embuscade lors de leur patrouille.
Des milliers de personnes sont mortes et environ deux millions de personnes ont été déplacées par les combats depuis 2015, lorsque l’insurrection s’est propagée au Burkina Faso.
Plus tôt ce mois-ci, Damiba a limogé son ministre de la Défense et a assumé lui-même le rôle après une série d’attaques djihadistes.
Source : AFP
