Par Julien Bialas
P.etit, croquant, d’une couleur caramel, collation populaire lors de la traditionnelle pause-café, je m’écoule à plus de huit milliards d’exemplaires dans le monde chaque année. Les plus gourmands d’entre vous m’auront démasqué, je suis… le biscuit spéculoos « Biscoff », de la marque Lotus. Ce lundi, ma maison mère fait son entrée, à la Bourse de Bruxelles, dans le BEL20. Une arrivée qui sonne comme une évidence, au vu des excellents résultats financiers de ces dernières années.
Ma naissance remonte à 1932, dans une pâtisserie située à Lembeke, petite commune rurale de Flandre orientale, proche de la frontière néerlandaise. Depuis, ma composition a un peu évolué, mais mes secrets de fabrication restent toujours bien gardés. Aucun brevet n’a d’ailleurs été déposé – pour éviter de livrer de précieuses informations à d’éventuels concurrents. Seules six personnes connaîtraient ma recette exacte. J’utilise le conditionnel, car Lotus n’a pas souhaité répondre à cette question (ni aux autres d’ailleurs).
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