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L’art et la science pour préserver les océans

L’art et la science pour préserver les océans

2023-10-16 07:04:59

Les océans peuvent être préservés de plusieurs manières. Deux des plus importants sont peut-être la recherche et la sensibilisation. Pour le premier, la science est essentielle ; pour le second, l’art comme véhicule de communication. Et tous deux contribueront à résoudre plus ou moins la crise climatique.

C’est l’idée de Liquid Intelligence, une exposition organisée par le Musée national Thyssen-Bornemisza oui À déterminer21 -et sponsorisé par Urbaser-. En plus d’accueillir des artistes et producteurs internationaux dans des installations spécialement créées pour l’occasion, l’exposition proposera des conférences, des performances ou des projections qui « rassembleront des commissaires, des artistes, des musiciens, des interprètes, des scientifiques, des philosophes et des chercheurs internationaux ».

« Cette exposition contribue à créer un champ de connectivité entre les systèmes », déclare Chus Martínez, conservateur de Liquid Intelligence avec Soledad Gutiérrez et María Montero.

Selon elle, imaginer l’intelligence est « difficile », mais c’est un « merveilleux » exercice qui « nous invite à comprendre un monde qui veut et désire être en contact permanent avec lui-même, et dont nous faisons tous partie ».

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D’où le nom de l’exposition, disponible jusqu’au 28 janvier de l’année prochaine : « L’intelligence liquide est une substance pédagogique, un réseau d’impulsions qui maintiennent le monde attentif aux dangers qui le guettent, capable de corriger le cours d’actions nuisibles, capable de raconter des histoires, capable de se laisser caresser par les artistes et de se montrer encore et encore dans leurs œuvres pour mieux la comprendre.

Et quelle est la relation de cette intelligence avec l’océan ? Pour Martínez, comprendre l’océan comme une intelligence liquide “nous permet non seulement d’en prendre soin et de l’aimer, mais nécessite également que nous l’acceptions comme une entité dotée d’un pouvoir d’action et de la capacité de décider et de proposer des avenirs selon sa propre perspective”. Par ailleurs, le commissaire de l’exposition Thyssen indique que « l’une des grandes dichotomies incorporées dans notre culture est une façon de penser qui donne la priorité à la matière solide et considère les fluides et la vie liquide comme secondaires ».

Partie d’une autre installation audiovisuelle, cette fois de Pájaro, cómeme (2023), de Beatriz Santiago Muñoz. (Image : Musée national Thyssen-Bornemisza)

De l’art à la science

Liquid Intelligence rassemble plus de dix années de travail avec des projets de recherche. Des projets de recherche, oui, animé par des artistes travaillant dans le domaine de l’écologie. Selon leur programmation, les artistes ne travaillent pas seuls : scientifiques, juristes, décideurs publics, conservateurs, militants… collaborent avec eux.

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Toutes les propositions artistiques présentées au Musée Thyssen, issues de la Collection TBA21, génèrent des expériences immersives dans le but de comprendre cette intelligence liquide.

Par exemple, dans l’exposition, vous pourrez retrouver l’installation vidéo Ziggy and the Starfish (2016-2022) d’Anne Duk Hee Jordan. Cela reflète l’intelligence liquide mais aussi la bêtise artificielle. “Ce travail s’inscrit dans la très longue tradition asiatique de compréhension de l’intelligence naturelle issue de la vie des larves, des virus, des bactéries, des insectes et des animaux.”

Quant aux installations Thyssen, il y a aussi le travail d’Inês Zenha, sur « l’importance d’être eau, de comprendre les émotions à partir de l’intelligence océanique qui entoure tout, créant la possibilité d’un nouvel imaginaire expressif, affectif, fertile orienté vers une pédagogie ». de coexistence ». Fondamentalement, il vise à impliquer le visiteur dans les marées et les courants et à stimuler les sens à travers la fascination pour l’exotisme du XIXe siècle.

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D’autre part, il existe également des œuvres spécifiques de TBA21 et TBA21-Academy, qui montrent la recherche d’artistes, « capables de traduire des faits et des données en expériences orientées vers la compréhension ». Dans Liquid Intelligence, il y a deux œuvres de ce type, plus précisément deux œuvres cinématographiques : Pájaro cómeme, de Beatriz Santiago Muñoz -centrée sur les Caraïbes- et Nous t’épouserons, mer, en signe d’une domination véritable et perpétuelle, de Sonia Levy -sur Venise et sa lagune. Les deux œuvres ont une méthodologie différente, même si les images, selon le programme, « naissent de l’observation détaillée de cas spécifiques d’écosystèmes, en focalisant l’attention sur un lieu spécifique et un temps historique délimité ».

Thyssen 3 intelligence liquide
Détail de l’œuvre picturale Enredos (2023), d’Inês Zenha. (Image : Musée national Thyssen-Bornemisza)



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