Un nouvel outil de cybercriminalité basé sur l’IA, appelé WormGPT, fait son apparition dans le paysage de la cybersécurité en Afrique, permettant aux criminels de créer des logiciels malveillants et de concevoir des emails de phishing convaincants. KnowBe4, une entreprise spécialisée en cybersécurité, met en garde contre cette menace importante, car les cybercriminels peuvent exploiter les fonctionnalités de ChatGPT, contourner les mesures de sécurité et les contrôles éthiques, et créer des attaques de phishing plus sophistiquées qui peuvent tromper même les individus et les organisations les plus avertis. WormGPT est accessible à un large éventail d’utilisateurs, indépendamment de leurs compétences techniques, augmentant ainsi le risque d’attaques générées par l’IA, de compromission des emails professionnels et de phishing.
KnowBe4 prévoit une augmentation des attaques générées par l’IA facilitées par des outils tels que WormGPT. Bien que WormGPT n’introduise pas de nouveaux vecteurs d’attaque, il simplifie la création de logiciels malveillants et d’emails de phishing, ce qui permet aux cybercriminels de travailler plus rapidement. L’entreprise conseille aux entreprises et aux particuliers de s’assurer que les contrôles de sécurité existants, tels que les passerelles email, la protection contre le phishing, les antivirus et les correctifs, sont correctement configurés et à jour. La vigilance des utilisateurs et la sensibilisation à l’IA et à son potentiel néfaste sont également cruciales.
Cependant, KnowBe4 Africa reste optimiste quant à l’utilisation de l’IA pour lutter contre la cybercriminalité fusionnée à l’IA à l’avenir. Bien que cela ressemble souvent à un jeu du chat et de la souris, où les criminels semblent souvent avoir un coup d’avance, l’utilisation de l’IA dans les défenses de cybersécurité pourrait potentiellement équilibrer les chances.
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