L’Angleterre affamée de revanche face à la Belgique

En bref : même s’il s’agit d’un match amical, il y aura de l’électricité dans l’air à Wembley Park. Domenico Tedesco a également besoin d’une bonne performance pour effacer la contre-performance de samedi à Dublin. Mais notre sélectionneur national n’avait pas l’air du tout stressé lors de sa conférence de presse. Comme lorsque un journaliste anglais s’est excusé pour le trafic à Londres. “Ne vous inquiétez pas. J’ai travaillé pendant deux ans à Moscou…”

À Wembley, Tedesco n’aura plus l’excuse d’avoir joué avec une équipe B, même s’il n’a jamais utilisé ce terme. Mais il ne panique pas, malgré les critiques. “Parfois, quand on revoit un match en entier par la suite, on voit d’autres choses. On n’a pas été brillants, mais tout n’était pas mauvais non plus. En première mi-temps, par exemple, nous avons exercé un pressing haut sur le porteur du ballon. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas remporté ce match, que nous devons recommencer à zéro. Nous sommes sur une série de dix matchs sans défaite. Notre confiance reste intacte.”

Domenico Tedesco sur la présence de la paire d’Anderlecht face à l’Angleterre : “Ça pourrait être intéressant de les voir à un niveau plus élevé”

La grande différence, c’est que les Diables pourront compter sur leur capitaine Romelu Lukaku. “Il s’est entraîné deux fois individuellement et deux fois avec le groupe. Il est extrêmement important sur le terrain – il est toujours disponible, pour tout le monde – et en dehors du terrain. Vous voulez des exemples ? Il fait quatre discours par match. Et quand il n’y a pas assez à manger, c’est lui qui le fait savoir. (Rires)”

Lorsqu’un journaliste anglais a demandé comment il évalue la reconstruction de son équipe après l’échec en Coupe du Monde, l’Italo-Allemand a répondu : “Je dispose d’une très bonne équipe, mais je savoure également l’excellente ambiance dans le groupe. Un exemple : nous avons voyagé toute la journée pour rejoindre Londres depuis Dublin, et il n’y a eu aucun stress. Je suis déjà triste à l’idée de ne plus voir mes joueurs pendant 72 ou 73 jours à partir de mardi soir, jusqu’au début de la préparation pour l’Euro. Mais dire que nous allons atteindre les quarts ou les demi-finales de l’Euro… Dans le football, c’est une question de détails.”