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L’analyse de l’activité des gènes aide à la catégorisation des maladies cérébrales

L’analyse de l’activité des gènes aide à la catégorisation des maladies cérébrales

Les recherches de Yashar Zeighami à l’Université McGill au Canada fournissent une nouvelle méthode pour caractériser les troubles cérébraux. L’étude, publiée dans la revue en libre accès PLOS Biology, suggère que la comparaison des transcriptomes (la carte d’activité de tous les gènes du génome) associés à différentes maladies du cerveau nous aidera à comprendre les mécanismes à l’origine des maladies, ainsi que les raisons pour lesquelles certaines sont comorbide. L’approche peut également découvrir de nouveaux liens entre les maladies, qui peuvent avoir un impact sur les possibilités de thérapie clinique.

De nombreuses maladies cérébrales présentent des facteurs de risque héréditaires et environnementaux complexes, ce qui rend la classification difficile. De plus, les symptômes de nombreuses maladies cérébrales se chevauchent. La maladie de Parkinson et la démence à corps de Lewy, par exemple, sont toutes deux des maladies neurodégénératives caractérisées par des tremblements et une rigidité musculaire, ainsi que certains signes cognitifs et comportementaux. Les erreurs de diagnostic sont répandues dans cette situation et dans d’autres circonstances comparables, et elles peuvent avoir des ramifications majeures pour le traitement des patients. Une autre stratégie consiste à catégoriser les maladies du cerveau en fonction de l’activité des gènes. L’étude actuelle a examiné les transcriptomes de la maladie, qui sont des collections de transcriptions d’ARN provenant de zones cérébrales atteintes, pour 40 maladies cérébrales distinctes. Les chercheurs ont découvert que ce système pouvait classer les maladies du cerveau en cinq groupes principaux en fonction de l’endroit où les gènes à risque de maladie étaient actifs dans le cerveau et dans quels types de cellules. En plus de confirmer les relations connues entre les maladies, l’analyse du transcriptome de la maladie a pu trouver des relations jusque-là inconnues entre les maladies. Par exemple, les troubles du développement du langage, les troubles obsessionnels compulsifs et l’épilepsie du lobe temporal ont tous été classés dans le groupe 3, ce qui signifie que malgré leurs symptômes très différents, leurs gènes correspondants sont actifs dans les mêmes régions du cerveau et dans les mêmes types de cellules. Les maladies cérébrales classées comme neurodégénératives, liées au mouvement et psychiatriques sont les plus difficiles à diagnostiquer en raison du chevauchement des symptômes qui changent avec le temps. Un transcriptome est donc un outil supplémentaire qui pourrait être utilisé pour des diagnostics précoces plus précis.

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Zeighami ajoute : « L’analyse des modèles de transcription des gènes à risque pour les maladies du cerveau humain révèle des signatures d’expression caractéristiques dans l’anatomie du cerveau. Celles-ci peuvent être utilisées pour comparer et agréger les maladies, fournissant des associations qui diffèrent souvent de la classification phénotypique conventionnelle.

(Cette histoire n’a pas été éditée par l’équipe de Devdiscourse et est générée automatiquement à partir d’un flux syndiqué.)

2023-04-23 09:04:42
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