L’ADN de momies chinoises vieilles de 5 000 ans surprend les archéologues du monde entier. Pourquoi est-ce?

Leurs vêtements et leurs corps sont remarquablement bien conservés. Grâce à l’air sec du désert, même les visages et les cheveux sont clairement visibles. Cependant, depuis leur découverte, les chercheurs se sont préoccupés de la question de l’origine de ces personnes.

À en juger par les restes de vêtements en laine trouvés dans les lieux de sépulture, il s’agissait des agriculteurs migrants des steppes d’Asie occidentale en provenance des régions montagneuses et désertiques des oasis.

Des données récentes recueillies par des chercheurs chinois, européens et américains à partir de l’ADN de 13 momies différentes suggèrent que ces “nouveaux arrivants” âgés de 4 000 ans sont en réalité originaires de l’Asie glaciaire.

“Nous avons des preuves concrètes que ces personnes provenaient d’une population régionale génétiquement isolée.

Malgré ce fait d’isolement, il est clair que ces personnes ont adopté de nouvelles idées dans la culture de la terre et l’utilisation de la technologie de leurs voisins, tout en préservant le caractère unique de leur culture unique », a déclaré Christina Veriner, une professeur agrégé à l’Université de Harvard.

L’une des momies trouvées dans le bassin du Tarim a entre 3 700 et 4 100 ans, tandis que la plus ancienne a même 5 000 ans, ce qui en fait le plus ancien spécimen trouvé dans cette région de Chine.