Nouvelles Du Monde

Lacune dans la prise en charge des personnes dans le besoin – Fribourg

Lacune dans la prise en charge des personnes dans le besoin – Fribourg

Il y a actuellement 100 tuteurs légaux enregistrés à Fribourg – dont environ la moitié prendront leur retraite dans les prochaines années. Il n’y a pratiquement pas de nouveau personnel qui arrive – et ce malgré le besoin croissant de soins.

Fribourg a un problème. La ville perd ses soignants professionnels, des professionnels qui accompagnent les personnes en situation d’urgence. C’est ce que montrent les statistiques de l’autorité de soins, qui siège au Bureau des affaires sociales : Au total, 100 soignants professionnels sont actuellement enregistrés dans la commune. La moitié d’entre eux ont 60 ans et plus, ce qui signifie qu’ils vont bientôt prendre leur retraite. Il est actuellement difficile de trouver de nouveaux soignants, notamment parce que les exigences qui leur sont imposées ont encore augmenté avec la réforme de la loi sur les soins au début de l’année.

Le tuteur professionnel prend toujours le relais lorsque les personnes ne peuvent plus s’occuper elles-mêmes de leurs affaires juridiques, par exemple parce qu’elles sont malades, handicapées ou âgées. De tels cas se multiplient – ​​à Fribourg mais aussi ailleurs. Cela rend la pénurie encore plus grande : en 2016, il y avait 2 846 personnes soignées dans la ville, l’année dernière il y en avait déjà 3 405. Les maladies mentales sont actuellement le motif de soins le plus courant (environ 40 pour cent), suivies par les maladies physiques, telles que après un AVC (environ 20 pour cent). Un superviseur est souvent nommé parce que la jungle des demandes, par exemple pour les prestations sociales, est devenue trop dense.

Lire aussi  Stavern : - J'espère que nous parviendrons à retrouver la femme

Contrairement à d’autres communes, Fribourg enregistre chaque année un nombre relativement élevé de nouveaux ajouts de soins : il y en avait 844 en 2022. Selon l’autorité sanitaire de la ville, cela est dû à la situation géographique : la clinique universitaire fait augmenter la proportion de nouveaux ajouts parce que les gens restent se retrouvant là, ont besoin de soins médicaux rapides mais ne peuvent pas prendre leurs propres décisions quant à la poursuite du traitement. Ces soins ne sont souvent que temporaires.

Environ 40 pour cent des personnes soignées ne le sont pas par des professionnels, mais sur une base volontaire – par une association de soins ou des proches. Alternativement, ce dernier peut également réglementer les soins selon le droit privé. «Ces personnes munies d’une procuration partent de plus en plus parce que tout est trop difficile pour elles ou que la nécessité d’une réglementation est trop compliquée», explique Susanne Eich, de l’autorité de soutien de la ville. Il faut ensuite mettre en place des soins.

Lire aussi  Le conseil de Newry, Mourne et Down sera frappé par une action revendicative

Mais ils sont aussi stimulés de l’extérieur : un voisin qui appelle la crèche parce qu’il est inquiet. Ou un propriétaire alerté par les résidents d’un appartement encombré. La proposition de soins doit toujours être adressée au tribunal local, qui charge à son tour l’autorité de soins d’évaluer la situation sous la forme d’un rapport social. L’autorité se charge également de la recherche d’un superviseur approprié. Ce qui devient de plus en plus difficile, dit Eich : Aujourd’hui, il faut faire appel à plus de dix superviseurs de carrière jusqu’à ce que l’on en trouve un qui ait les capacités suffisantes.

L’administration municipale souhaite désormais remédier à cette pénurie, notamment par le biais d’un programme de mentorat destiné aux jeunes professionnels. Elle l’a développé en collaboration avec le district de Breisgau-Hochschwarzwald et devrait démarrer au début de l’année. L’autorité de soins de la ville organise également régulièrement des journées spécialisées pour informer sur la profession – et améliorer son image, car de nombreuses personnes craignent d’être à la merci d’un soignant désigné par le tribunal. Ce n’est pas sans raison : des cas d’abus et de fraude se produisent encore et encore. Mais cela ne fonctionnera pas sans tuteurs professionnels, déclare le maire social Ulrich von Kirchbach : L’assistance juridique est un phénomène marginal dans la conscience publique, mais c’est une question qui peut concerner tout le monde.

Lire aussi  La guerre contre les biens communs du Ramadan – Mondoweiss

Une chose est sûre : aucun conseiller professionnel n’a à se soucier de l’acquisition de clients.

2023-10-18 23:02:31
1697662562


#Lacune #dans #prise #charge #des #personnes #dans #besoin #Fribourg

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT