Cependant, selon Csaba Körösi et Johannes Cullmann dans leur éditorial, respectivement président de la 77e session et conseiller scientifique, “les données et les informations sont rarement en temps réel, ce qui signifie que le soutien apporté par la science n’est souvent pas à jour et moins pertinent… Les données reflètent souvent des évaluations ponctuelles plutôt que des suivis en continu et des analyses de tendances dans le temps.”
Sommets, conseils et comités
En parallèle de l’assemblée générale, un “sommet scientifique” a lieu en septembre, pour sa 9e édition.
Il est également mentionné trois initiatives parallèles, dont un conseil consultatif scientifique pour le Secrétaire général des Nations unies, créé cet été. Yoshua Bengio, spécialiste de l’intelligence artificielle québécois, en fait partie.
Cependant, pour une véritable transformation, écrivent les deux auteurs, et afin que les pays disposent des outils nécessaires, il faudra aller plus loin, car l’atteinte des objectifs de développement durable de 2030 semble actuellement mal engagée.
Au centre des discussions lors des prochaines assemblées générales: la manière dont les nations pourront garantir l’accès à la nourriture et à l’eau pour tous, accroître la séquestration du carbone dans les écosystèmes, restaurer et protéger le cycle de l’eau pour améliorer la santé des humains et des écosystèmes, atténuer les changements climatiques et s’y adapter, et rendre nos économies plus résilientes face aux chocs.
