Le président de la Confédération marocaine de la pêche côtière (CMPC), Abdelkarim Foutat, a déclaré que l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable entre le Maroc et l’Union européenne (UE) vise à être un partenariat stratégique gagnant-gagnant. Selon A. Foutat, cet accord devrait bénéficier aux deux parties dans les domaines économique, scientifique, social et de sécurité alimentaire, dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant, comme il l’a indiqué dans une déclaration à la MAP.
“Les professionnels saluent la décision du Royaume et de l’Union européenne de poursuivre leur coopération conformément à l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable, et soutiennent les efforts du gouvernement pour remplir les conditions nécessaires à la poursuite de cette coopération”, a déclaré le président de la Confédération.
Il a souligné l’importance de redéfinir le concept global de partenariat avec le Maroc, en prenant en compte le respect de ses intérêts vitaux, ainsi que la mise en œuvre de cette coopération en accord avec le principe de durabilité des ressources halieutiques, qui sont d’une grande importance pour le Maroc.
“L’accord avec l’UE nous permet de continuer notre coopération dans plusieurs domaines, notamment la recherche scientifique, la lutte contre la pêche illégale et le soutien économique et technique aux professionnels marocains et européens”, a-t-il ajouté, rappelant que les deux parties sont liées par des partenariats étroits au sein de commissions mixtes réunissant les acteurs de la pêche maritime du Maroc et de l’Europe.
Lors de la 5ème session de la Commission Mixte chargée du suivi de l’Accord, qui s’est tenue jeudi à Bruxelles, le Maroc et l’UE ont convenu de poursuivre leur coopération conformément à l’Accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable, qui reste en vigueur, afin de renforcer le partenariat bilatéral sur des aspects essentiels.
Cela inclut, entre autres, des campagnes scientifiques, une coopération technique, la lutte contre la pêche illégale, l’intégration économique des opérateurs, des mesures de sécurité en mer et l’amélioration des conditions de travail et de protection des marins.
