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laboratoire qui fabrique le vaccin anti-Covid argentin dénoncé pour mauvais traitements au travail

laboratoire qui fabrique le vaccin anti-Covid argentin dénoncé pour mauvais traitements au travail

  1. Monde des travailleurs

Le délégué général dénonce que 9 travailleurs sur 10 ont subi une forme de violence. Le ministre Filmus a effectué une visite cette semaine et n’en a pas parlé. Abus du travail : la pandémie dont personne ne parle.

Laboratorio Pablo Cassará SRL est une entreprise argentine qui a près de 70 ans. Au cours des dernières décennies, elle a connu une croissance importante et emploie aujourd’hui quelque 1 000 personnes dans plusieurs usines, la plupart situées à l’ouest de la ville de Buenos Aires. Il est fort dans les domaines dermatologique, respiratoire et gastro-entérologique, entre autres. Mais il y a un an, il a acquis une notoriété car il a été choisi par le gouvernement pour développer, dans le cadre d’un accord public-privé, le vaccin ARVAC Cecilia Grierson contre le COVID-19.

Il s’agit d’un travail conjoint du Ministère des Sciences, du Ministère de la Santé, du CONICET, de l’UNSAM et du Laboratoire Cassará. En fait, cette semaine, le ministre Daniel Filmus visitait les installations de l’entreprise.

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Ce que personne ne dit, c’est que l’entreprise expérimente depuis longtemps un autre “vaccin”. Celle qui essaie d’« immuniser » ses travailleuses et travailleurs contre tout type d’organisation pour leurs droits.

Cette semaine, la plainte du délégué syndical général, Martín Ardiles, était connue. Il a été diffusé par différents médias syndicaux. Selon un rapport fait par les délégués, “9 travailleurs de laboratoire sur 10 ont subi un type de violence, 9 travailleurs sur 10 ont déposé une plainte auprès des RH et ils n’ont pas été entendus, 6 travailleurs sur 10 continuent de travailler avec leur agresseur, 2 travailleurs sur 10 ont dû porter plainte au pénal ».

L’entreprise a déduit les heures pendant lesquelles elle a tenu des assemblées, précisément pour rejeter ces attaques. Les délégués ont souligné que “nous ne pouvons pas permettre qu’aller travailler soit une punition, et que nous ayons des collègues avec une licence psychiatrique pour avoir enduré des mauvais traitements” (Journal de l’Union).

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Les représentants de la base dénoncent également que les procédés d’emballage conçus par l’entreprise affectent la santé de ceux qui travaillent dans ce secteur.

Ardiles a souligné que “personne ne peut produire sous abus et nous sommes responsables du premier vaccin développé à 100% en Argentine” (Radio Gremial).

L’ATSA, le syndicat de la santé dirigé par Rodolfo Daer, loin de prendre en compte les revendications des travailleurs, a fait obstacle lorsqu’ils ont voulu s’affilier pour que le syndicat les représente.

Ce n’est pas un cas isolé. L’Organisation internationale du travail indique que 8 travailleurs sur 10 ont vécu ou vivent une situation de violence au travail. Personne ne veut parler de cette pandémie.

Que vont faire le ministère du Travail et le ministère de la Santé pour les droits et la santé au travail de ceux qui ont entre les mains la fabrication du premier vaccin contre le Covid ?

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