La vulnérabilité des familles monoparentales à Bruxelles : témoignage d’une maman solo

A Bruxelles, les femmes qui élèvent seules leurs enfants sont de plus en plus vulnérables. Avoir la responsabilité de prendre soin de ses enfants seule est difficile en soi, mais la situation économique actuelle aggrave la situation. Les “mamans solos” doivent faire face à une pression financière constante et à un manque de soutien familial. Malgré cela, elles font tout leur possible pour offrir une vie stable et heureuse à leurs enfants. Dans cet article, nous examinons la réalité quotidienne de ces mères courageuses et les défis auxquels elles doivent faire face.


Plus d’une famille sur trois à Bruxelles est monoparentale, dirigée principalement par des femmes élevant seules leurs enfants. Les parents solos sont le groupe le plus vulnérable à Bruxelles aujourd’hui et sont confrontés à un risque accru de pauvreté, à des difficultés d’accès aux soins de santé, à une charge mentale énorme et à des problèmes d’isolement, ainsi qu’à un manque de solutions éducatives pour leurs enfants. À partir de 2023, les mères célibataires devront également faire face à des regards stigmatisants et à des discriminations pour l’accès à un logement et à un emploi. Des témoignages de mères célibataires ont été présentés devant le Parlement bruxellois pour mettre en lumière leurs difficultés quotidiennes. Amina, mère célibataire depuis l’âge de 17 ans, s’occupe de ses trois garçons et de sa fille. Avec un salaire mensuel de 1 700 €, Amina doit subvenir aux besoins de sa famille et ne peut se permettre de dépenser de l’argent inutilement. Elle estime que la vie de mère célibataire est un combat de tous les jours et qu’elle est souvent stigmatisée lors de la recherche d’un emploi. Amina a donc créé sa propre association pour soutenir les mères célibataires. Selon les estimations, il y a au moins 65 000 familles monoparentales rien qu’en région bruxelloise, dirigées majoritairement par des femmes.