Nouvelles Du Monde

La voix des membres de la famille

2023-10-23 09:10:00

Convegno OMS « Atelier de renforcement des capacités sur les meilleures pratiques pour les services de santé mentale communautaires » Trieste 17-19 octobre

Le secteur départemental de santé mentale ASUGI et le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe ont organisé la réunion « Atelier de renforcement des capacités sur les meilleures pratiques pour les services de santé mentale à base communautaire » qui s’est tenue à Trieste du 17 au 19 octobre et s’adressait à 5 pays représentés par des délégués du ministères de la santé : Ouzbékistan, Kazakhstan, Tadjikistan, Turkménistan et Kirghistan. Au cours de la réunion de trois jours, une représentation complète du système local de santé mentale a été donnée, incluant donc également la présence de coopératives sociales, d’associations et de personnes d’expérience. L’association familiale A.Fa.so.P. ne pouvait pas manquer. NoiInsieme OdV pour compléter l’illustration du réseau existant.

Parce qu’il ne peut y avoir de guérison sans l’implication des membres de la famille et sans la comparaison pratique et continue entre les services, les membres de la famille, les usagers et la communauté.

LE RÔLE DES FAMILLES

En tant que représentant ici de l’Association des familles de patients souffrant de souffrance mentale, je voudrais témoigner du travail de notre Association.

Tout d’abord, il convient de souligner avec force que le traitement d’une personne atteinte de troubles psychiatriques ne peut pas suivre les schémas et les procédures de toutes les autres maladies. Si pour les maladies organiques, la chirurgie, le traitement pharmacologique et l’information des patients avant et après le traitement sont suffisants, pour les troubles psychiatriques, une pratique de travail est nécessaire qui implique toute la sphère des capacités et des besoins concernant le sujet en question.

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Il n’est pas possible, dans ce court laps de temps, de s’attarder sur les cas divers et complexes, mais je tenterai de souligner les caractéristiques et les besoins communs à tous les membres de notre famille qui souffrent.

Concernant le cas individuel :

  1. La nécessité de former une équipe entre médecins, membres de la famille, psychologues mais aussi employeurs potentiels et autres en s’accordant et en convergeant vers un but commun cela doit être une compréhension essentielle. Intervenir ensemble sur les nombreux aspects qu’exprime une personne en souffrance doit être un protocole d’application pour tous les services. Unité et accord entre les différentes composantes est fondamental pour construire un nouvel équilibre d’après-crise qui peut parfois conduire à la guérison.
  2. Les membres de la famille doivent donc être impliqués, éduqués, informés par les représentants des services mais, et peut-être surtout, ils doivent venir écoute-toi en tant que porteurs d’un point de vue précieux et d’une capacité d’observation découlant de la proximité essentielle avec le proche souffrant.
  3. Bien entendu, il faut reconnaître qu’il existe également des cellules familiales dysfonctionnelles, sur lesquelles il faut donc intervenir globalement afin de prévenir la chronicité ou l’aggravation ou l’amplification éventuelle du problème.
  4. Il faut reconnaître que les membres de la famille eux-mêmes, qui ont principalement la charge de la gestion quotidienne, doivent être soutenus et accompagnés dans le flux de la fatigue quotidienne.
  5. Il ne faut pas oublier que parfois les avocats doivent également être associés au jeu d’équipe. En fait, il n’est pas rare que des membres de notre famille en difficulté commettent des crimes.
  6. Il convient également de souligner la nécessaire révision du rôle des administrateurs de pensions qui, selon nous, ne doivent pas évincer les membres de la famille mais construire avec eux une relation constructive.
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Concernant la société civile et les institutions et administrations :

  1. Ce n’est certainement pas un hasard si un nombre important d’associations sont nées et se sont développées dans toute l’Italie. L’agrégation et l’entraide entre les membres de la famille sont essentielles pour la comparaison entre eux, pour la riche circulation des idées et des expériences au sein des Associations en question, pour l’expansion et la consolidation du tissu de solidarité entre les familles. Nous recommandons donc un soutien public à l’initiative des membres de la famille qui constitue en soi une force de collaboration avec les services.
  2. Au sein des Associations, se construit une culture de la problématique psychiatrique qu’il est indispensable de diffuser en leur sein et à l’extérieur et c’est l’une des tâches opérationnelles des associations.
  3. Les Associations jouent également un rôle crucial envers l’Administration Publique à laquelle sont soumis les problèmes psychiatriques toujours accompagnés de la demande d’un choix judicieux en matière de ressources économiques, instrumentales et surtout humaines. Malheureusement, il faut considérer que ces dernières années, en Italie et dans notre région Frioul-Vénétie Julienne, la tendance est à la réduction des fonds et des ressources générales pour la psychiatrie.
  4. Ceci est particulièrement problématique dans les années où le trouble psychiatrique a connu une augmentation considérable notamment chez les jeunes et très jeunes avec une augmentation des suicides, des automutilations et des dépressions.
  5. C’est pour ces raisons, également auprès de ce public, que nous soulignons combien il est important pour la construction d’une société de bien-être que les dépenses publiques soient orientées vers ce secteur de la santé afin qu’il soit un véritable investissement pour l’avenir.
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Au nom des membres de la famille, nous espérons que le patrimoine d’expérience et de culture développé dans notre ville, qui est et a été exemplaire et authentiquement un modèle, pourra être valorisé et non dégradé et humilié comme, malheureusement, nous le constatons avec amertume et inquiétude. l’affaire.

Trieste, le 16 octobre 2023

Pour l’association Afasop (association de membres de la famille malades mentaux)

Marisa Semeraro



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