À partir du 1er janvier, la Ville de Québec interdira l’installation de nouveaux foyers d’ambiance sur son territoire. De plus, les citoyens possédant actuellement un appareil à combustion de bois doivent l’inscrire via un formulaire en ligne d’ici le 1er avril 2024.
Lundi après-midi, lors d’un point de presse à l’hôtel de Ville de Québec, la vice-présidente du comité exécutif, Marie-Josée Asselin, a fait cette annonce.
Elle a souligné que le chauffage au bois est en partie responsable de l’émission de particules fines et de la mauvaise qualité de l’air dans la Municipalité.
En plus de l’interdiction d’installer un foyer au bois décoratif ou d’ambiance à partir du 1er janvier, leur utilisation sera complètement interdite à partir de septembre 2030.
Autres spécificités
Il est également prévu une déclaration obligatoire de tous les appareils à combustible solide avant la date limite du 1er avril 2024.
Le remplacement ou le retrait obligatoire des poêles, fournaises ou chaudières au bois non certifiés est également prévu d’ici le 1er septembre 2026.
Pour préserver la qualité de l’air, le nouveau règlement donne la possibilité au comité exécutif de restreindre l’utilisation de tout appareil à combustion solide lorsqu’une “détérioration de la qualité de l’air est anticipée”.
D’autre part, le programme de subvention de la Ville sera amélioré. “Les foyers décoratifs ou d’ambiance ou de maçonnerie sont désormais admissibles à l’aide financière offerte, ainsi que les poêles et foyers de première génération”, a-t-on annoncé, en affirmant qu’ils sont moins polluants que ceux en bois.
Les propriétaires peuvent obtenir un remboursement allant jusqu’à 90 % du coût d’achat d’un nouvel appareil certifié (à bois ou aux granules) ou d’un foyer au bois décoratif, jusqu’à un maximum de 1000 $.
La Municipalité a promis que toutes les données disponibles sur la qualité de l’air seront accessibles et consultables facilement sur son site Internet.
Réactions
Sans s’opposer frontalement aux nouvelles normes, Québec d’abord et Équipe priorité Québec ont toutefois regretté que certaines mesures soient mises en place de manière “brusque”. Ces deux oppositions ont anticipé un afflux de questions vers le Service 311.
De son côté, Jackie Smith, cheffe de Transition Québec, a regretté que les données sur la qualité de l’air, qui seront disponibles sur le site Internet de la Ville, ne soient pas mises en ligne “en direct”, mais avec un délai de trois mois.
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