La Turquie est sur le point de changer de pouvoir

Celui qui obtient plus de 50 % des voix au premier tour devient le nouveau président. Si aucun candidat ne peut le faire, il y aura un second tour le 28 mai. Cependant, ce qui donne un tel coup de pouce au parti CHP du challenger Kilicdaroglu dans le sprint final, c’est le fait que les 49% n’incluent pas le retrait du politicien d’opposition Muharrem Ince, président du parti Memleket (« Patrie »). Selon les estimations générales, la plupart de ses électeurs se tourneront désormais vers l’alliance d’opposition Kilicdaroglu. En conséquence, une majorité absolue pour le challenger au premier tour est à portée de main – une sensation.

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Cependant, il ne faut pas oublier les 3,4 millions de Turcs à l’étranger qui avaient le droit de vote et qui ont pu voter dans les missions diplomatiques de leur pays dès mardi soir. Selon l’agence de presse turque Anadolu, le taux de participation dans ce groupe est assez élevé, à environ 53 % ; cependant, la majorité des Turcs vivant en Allemagne ont toujours voté pour Erdogan.