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La Tunisie cherche à rejoindre les BRICS, malgré une économie en difficulté dépendante du FMI et de la corruption.

La Tunisie cherche à rejoindre les BRICS, malgré une économie en difficulté dépendante du FMI et de la corruption.

La Tunisie, comme beaucoup d’autres pays, a connu des difficultés financières ces dernières années, en raison notamment de la fin de l’ère de l’Algérie rentière. Face à cette situation, les dirigeants tunisiens cherchent de nouvelles sources de financement, et l’adhésion aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) semble être une option plausible. Cette stratégie ambitieuse vise à diversifier les partenaires économiques de Tunisie et à stimuler sa croissance économique. Dans cet article, nous examinerons les motivations de la Tunisie pour rejoindre les BRICS ainsi que les obstacles et les défis que le pays doit surmonter pour que cela se concrétise.


La Tunisie a déclaré qu’elle cherchait à rejoindre les BRICS, un groupe de pays industriels émergents à croissance rapide avec des économies diversifiées. L’annonce a été faite par un partisan de la présidence autoritaire Kais Saied Mahmoud bin Mabrouk qui dirige le mouvement du 25 juillet. Mabrouk a décrit les BRICS comme “une alternative politique, économique et financière qui permettra à la Tunisie de s’ouvrir au nouveau monde”. Cependant, après l’Algérie, une économie en difficulté, toute économie sous-développée pourrait demander à rejoindre les BRICS. Les BRICS à l’exception de l’Inde ont tous un PIB par habitant supérieur à 10 000 dollars contre 3 800 pour la Tunisie et 4 000 pour l’Algérie, où le PIB est indexé sur le prix du baril. La requête de la Tunisie montre à quel point elle a été vassalisée par son voisin militaire au point de perdre de vue ses propres réalités économiques et sociales.

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