Selon le gouvernement français, 80 % de l’activité touristique en France se concentre sur seulement 20 % du territoire, ce qui met en danger la préservation de certains sites naturels. La France est la première destination touristique mondiale, avec près de 90 millions de touristes en 2019 et 44 millions de touristes à Paris en 2022.
Où vont les touristes ? Il y a bien sûr Paris, mais ils visitent en trop grand nombre le Mont-Saint-Michel, le château de Versailles, certaines calanques de Marseille, les falaises d’Étretat, la Côte d’Azur, les îles du parc national de Port-Cros et certaines plages de Bretagne, notamment l’île de Bréhat.
En fait, du 14 juillet au 25 août, un quota de 4700 personnes par jour a été instauré pour visiter l’île de Bréhat, et dans le Var, 6000 personnes par jour seront autorisées à se rendre dans les îles de Port-Cros et Porquerolles pendant toute la période estivale.
Selon la ministre déléguée au tourisme, Olivia Grégoire, il y a un manque de données et il est difficile d’analyser avec précision tous les lieux qui subissent une affluence excessive. C’est pourquoi elle lance un plan visant à réguler les flux touristiques et les périodes de forte fréquentation. Le gouvernement souhaite créer un observatoire national des sites touristiques majeurs pour lutter contre la surfréquentation et rendre la visite agréable pour tous, touristes et habitants locaux.
Il est également important d’encourager les touristes à découvrir d’autres régions moins connues de la France et à promouvoir des destinations moins fréquentées telles que l’Alsace, la Bourgogne, la Picardie, l’Auvergne, les Pyrénées… Peut-être faudrait-il envoyer Émilie à Paris dans les gorges de l’Ardèche, dans les massif des Vosges, à Metz ou à Besançon!
