Il est l’un des visages et des noms les plus connus du surf. Une icône, ainsi qu’un champion. Et c’est pourquoi l’annonce de l’intention de Kelly Slater de prendre sa retraite fait le tour du monde.
Slater est un phénomène. Détient presque tous les records, ayant remporté 11 titres mondiaux dans la World Surf League, récoltant 56 victoires en autant de concours. Il était le plus jeune, mais aussi le “plus vieux” champion du monde de l’histoire. En effet, il a fait ses débuts dans le Word Surf League Championship Tour – le championnat du monde des surfeurs pros – en 1990, à l’âge de 18 ans puis l’a remporté en 1992 à l’âge de 20 ans.
Aujourd’hui, à 51 ans, il est toujours à son apogée et engagé dans le Championship Tour 2023, qui permettra de se qualifier pour les JO de 2024. Et c’est le dernier objectif que vise Kelly. Le champion, dans une interview avec The Guardian Australia, a déclaré que s’il fait partie de l’équipe américaine pour les Jeux, il visera l’or olympique et se retirera ensuite des compétitions. En effet, il l’avait déjà annoncé en 2018, parlant de la saison 2019 comme sa dernière. Puis vint le surf en tant que sport olympique. Dès son plus jeune âge, explique-t-il, il voulait devenir champion du monde, et il a largement réussi. Maintenant, les Jeux olympiques ont ravivé l’étincelle, devenant sa dernière ambition restante après avoir terminé tout ce qu’il y a à faire dans le sport.
Slater a ensuite expliqué que le processus de qualification sera difficile, mais – a-t-il ajouté – “si je parviens à participer aux Jeux olympiques, le lieu où se déroule l’événement à Tahiti (le surf aux Jeux olympiques de Paris se tiendra à Tahiti, au célèbre pause par Teahupo’o, où Slater a remporté l’étape de la World Surf League à cinq reprises) et cette vague correspond vraiment à mes points forts. Donc si je peux y arriver, je pense que j’ai une très bonne chance de médaille.” Cependant, le champion n’a pas caché qu’il ne sera pas si facile d’y arriver. “Ça va être la partie la plus difficile.”
