Raji Sourani, figure emblématique de la défense des droits humains à Gaza, s’est dit abasourdi par la décision du Département fédéral des Affaires étrangères de lui couper les vivres. Son ONG demandera à Berne de préciser ses reproches concernant sa communication “ambiguë” depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre. La Suisse a décidé de cesser de soutenir trois ONG palestiniennes pour avoir enfreint le code de conduite inclus dans leurs contrats. Au départ, le DFAE a évoqué des soupçons sur 11 organisations de défense des droits humains en Israël et dans les territoires occupés. Après analyse, ces soupçons se sont confirmés pour trois ONG seulement, dont le Centre palestinien pour les droits de l’homme, dirigé par Raji Sourani. Ce dernier, primé à l’international et emprisonné par le passé, dit être choqué par la décision “tombée de nulle part” du DFAE. Il a été informé par un simple mail daté du 22 novembre, sans aucun reproche concret. Mario Carera, ancien responsable du Bureau de la coopération suisse en Cisjordanie et à Gaza, ainsi que d’autres sources proches du dossier, estiment que cette décision est politiquement orientée et motivée par des pressions de l’institut de droite israélien, NGO Monitor. Seuls des exemples vagues de communications “ambiguës” ont été fournis par le DFAE pour justifier sa décision, mais aucune preuve concrète n’a été communiquée. Amnesty International a également appelé la Suisse à faire preuve de transparence.
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