La sonde européenne Juice révèle ses premières images de la Terre après son décollage vers Jupiter et ses lunes glaciaires.

La sonde Juice de l’Agence spatiale européenne (ESA) a récemment envoyé ses toutes premières images de la Terre depuis l’espace. Cette mission ambitieuse, qui a été lancée en 2022, est destinée à explorer Jupiter et ses lunes glacées pour mieux comprendre l’origine et l’évolution du système solaire. Les images, spectaculaires et saisissantes, nous offrent un nouveau point de vue sur notre planète bleue, ainsi qu’un aperçu de la technologie et des capacités de la sonde Juice. Dans cet article, nous allons explorer les enjeux de la mission, les défis techniques et scientifiques qui l’accompagnent, et les découvertes que nous espérons faire grâce à Juice.


La sonde Juice de l’Agence spatiale européenne (ESA) a décollé le 14 avril pour une mission d’exploration de Jupiter et de ses lunes glaciales. Les premières images de la Terre ont été renvoyées peu après le lancement pour confirmer que la sonde fonctionne correctement. Juice est équipée de deux caméras de surveillance, l’une observant les antennes et les panneaux solaires, et l’autre surveillant le déploiement de l’antenne radar de 16 mètres de long. Après le déploiement automatique des panneaux solaires, l’ESA vérifiera que tous les sous-systèmes fonctionnent correctement. La suite des opérations comprend plusieurs déploiements, dont celui de l’antenne radar et du bras du magnétomètre de 10 mètres de long, suivi de trois bras de 3 mètres au bout desquels se trouvent des sondes de Langmuir pour mesurer le champ électrique et caractériser le plasma ambiant. Les sous-systèmes seront testés dans la phase de commissioning, qui durera jusqu’à fin juin. Il y a dix instruments scientifiques à bord de Juice, qui sera en orbite autour de Ganymède en 2034 et y restera jusqu’en septembre 2035. Si suffisamment de carburant est disponible et que la santé de la sonde le permet, la mission sera prolongée, permettant une orbite plus proche de la surface. Le lanceur Ariane 5 a fonctionné parfaitement lors du lancement, éliminant le besoin de manœuvres de correction supplémentaires et permettant l’utilisation de carburant supplémentaire pour prolonger la mission.