La société d’assistance médicale turque propose son expertise pour améliorer la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire

Abidjan, 19 nov 2023 (AIP) – La société turque d’assistance médicale, appelée “Ramed assistance”, a présenté son expertise pour aider à améliorer la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire.

Vendredi 17 novembre 2023, lors d’une conférence scientifique tenue à l’hôtel Pullman au Plateau, le Dr Tayfun Hancilar, radiothérapeute turc, a exposé les nouvelles techniques de radiothérapie pour un traitement plus efficace contre le cancer.

Il a présenté la technique de LINAC IRM pour faciliter le diagnostic et les méthodes du CYBER et du GAMMA Knife pour faciliter le traitement de la maladie.

Le Dr Hancilar a souligné que les médecins ivoiriens ont de bonnes compétences en radiothérapie, mais qu’ils manquent d’équipements modernes et de formation sur de nouvelles techniques.

“J’ai constaté le haut niveau de compétence des médecins en Côte d’Ivoire. Il serait bénéfique de les accueillir en Turquie pour les former sur ces nouvelles techniques en radiothérapie, afin qu’ils puissent disposer d’équipements plus modernes”, a-t-il noté.

Le Pr Touré Moctar, médecin au service de cancérologie au CHU de Treichville, a dressé un bilan de la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, en relevant des limites au niveau du diagnostic, du traitement et de l’épidémiologie.

Il s’est réjoui de la qualité des échanges, qui permettront d’optimiser la prise en charge du cancer en facilitant le traitement local des patients.

“Nous envisageons de collaborer avec le Ramed pour mettre à la disposition de nos médecins formés la technologie adéquate pour assurer la qualité des soins liés au cancer”, a-t-il affirmé.

Le cancer constitue un problème de santé publique majeur dans le monde, avec plus de 15 millions de nouveaux cas enregistrés en 2020. En Côte d’Ivoire, selon les dernières statistiques, environ 17 000 nouveaux cas ont été détectés en 2020, avec près de 11 000 décès.

Cela représente un taux de mortalité très élevé. Le diagnostic tardif dans les hôpitaux et la difficulté à mettre en place des traitements appropriés en sont les principales raisons.

(AIP)

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