Les municipalités souffrent, le niveau du Tech est très bas … Claude Ferrer en appelle à la responsabilité de chacun.
La Communauté de communes du Haut Vallespir (CCHV) gère de nombreuses compétences. Le président, Claude Ferrer, et Emmanuel Carbonne, directeur général des services (DGS), rencontrés la semaine dernière, évoquent les problèmes causés par la sécheresse.
En tant que représentant au comité des ressources en eau de l’Association des maires de France du département (AMF 66), le président, également maire de Prats-de-Mollo, fait part de ses préoccupations : “ Le Tech est actuellement trois fois en dessous du niveau qu’il devrait avoir en cette période de l’annéeexplique-t-il. Nous avons des communes qui sont en souffrance. Montferrer, Saint-Laurent-de-Cerdans et Prats. Les sources ne coulent plus. Pour l’approvisionnement, nous prenons maintenant l’eau de surface du Tech. Nous avons eu dernièrement trois réunions en préfecture sur ce sujet“.
Pour Claude Ferrer : “ La situation nous oblige. Il faut réglementer les forages et prendre en considération les moustiques tigre qui se développent “. En effet, toute eau stagnante offre un lieu de prédilection au développement des larves de moustiques. Aussi “la CCHV subventionne les récupérateurs d’eau de pluie, mais seuls les contenants disposant d’un couvercle sont concernés“, précise le DGS. Le site internet de l’Agence régionale de santé (ARS) de l’Occitanie prévient : “ L’ensemble du territoire est concerné par un risque de développement de maladies transmises par les moustiques. Dans la région Occitanie tous les départements sont considérés comme colonisés. Éviter la prolifération des moustiques tigre est un enjeu essentiel de la prévention contre la mise en place d’épidémies au même titre que la surveillance des maladies qu’il peut transmettre : dengue, chikungunya, Zika “. Maladies souvent invalidantes et parfois mortelles.
Pour le président, l’interdiction en vigueur de remplir les piscines, face à la pénurie d’eau, pose le même problème : “Il faut aussi réfléchir à la dessalinisation de l’eau de mer, il semble que les techniques évoluent et que les procédés puissent être moins polluants, à l’avenir. En attendant, chacun doit être responsable dans sa consommation“.
Plafonnée à 50 € sur 50 % du montant TTC, la subvention de la CCHV concerne les résidences principales.
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2024-02-20 00:11:00
