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Yle a déclaré que des images satellites de bases russes révèlent que des plates-formes de tir mobiles et des missiles ont disparu au cours de l’été d’une base dans la région de Zelenogorsk (Terijoki) sur l’isthme carélien, au nord-ouest de Saint-Pétersbourg, entre autres.
Saint-Pétersbourg, la deuxième ville la plus importante de Russie, a longtemps été entourée d’un anneau de protection de 14 bases de missiles anti-aériens. Maintenant, plusieurs d’entre eux sont vides.
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“Sur la base des images, quatre bases anti-aériennes ont été vidées de leur équipement”, a déclaré à Yle l’expert militaire, le major (à la retraite) Marko Eklund.
Une carte ci-dessous montre des batteries de missiles anti-aériens autour de Saint-Pétersbourg, à 170 kilomètres de la frontière finlandaise.
Selon Eklund, il est peu probable que le transfert d’équipement ait considérablement affaibli les défenses aériennes de Saint-Pétersbourg, car l’armement qui a été retiré est le plus ancien, de sorte que la Russie n’en aura plus nécessairement besoin à des fins défensives.
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“Il est fort probable que l’équipement qui a été retiré provient principalement de l’ancien système S-300”, a déclaré Eklund.
La paire d’images ci-dessous montre que toutes les plates-formes de tir de missiles ont été retirées d’une batterie de missiles près du village de Kerstovo. Dans la première image, une rangée de 12 d’entre eux peut être vue dans le coin supérieur droit.
La première photo date d’il y a un an et la dernière date de début septembre.
À un kilomètre et demi au nord-est se trouve une autre batterie exploitée par le même régiment. Elle aussi a été complètement vidée. Il ne reste que l’équipement d’une station radar utilisant la même base.
Ainsi, seules deux des quatre batteries du régiment restent en place. Les images obtenues par Yle montrent qu’environ 25 conteneurs de missiles, contenant peut-être 100 missiles, ont été retirés de l’une des deux batteries restantes.
Selon Eklund, dans une base à l’est de Saint-Pétersbourg, près de la rive du lac Ladoga, des conteneurs de missiles ont été chargés sur des plates-formes de transport en mai.
La deuxième image montre que non seulement les conteneurs de missiles, mais aussi une rangée de véhicules qui se trouvaient à l’air libre depuis des années, ont disparu. Pas moins de 120 missiles peuvent avoir été retirés du site dans les conteneurs de missiles.
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Il y a également eu un transfert important d’équipements depuis une base au sud-est de Saint-Pétersbourg – environ 10 plates-formes de tir ainsi que d’autres véhicules.
Eklund estime que l’affaiblissement des défenses antimissiles à la périphérie de Saint-Pétersbourg est dû au besoin de missiles de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.
Encore plus d’équipements ont peut-être été prélevés dans la région de Saint-Pétersbourg, mais Yle n’a pas pu obtenir d’images satellites récentes utilisables de toutes les batteries.
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