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La Russie et l’Arabie saoudite annoncent une baisse de leur offre de pétrole en août pour soutenir les marchés

La Russie et l’Arabie saoudite annoncent une baisse de leur offre de pétrole en août pour soutenir les marchés

Une pancarte avec le logo d’Aramco est photographiée dans une installation pétrolière à Abqaiq en Arabie saoudite.

DUBAÏ/MOSCOU (Reuters) – Les deux principaux exportateurs mondiaux de pétrole, la Russie et l’Arabie saoudite, ont annoncé lundi une diminution de leur offre en août, soutenant des marchés inquiets jusqu’à présent du ralentissement des économies développées.

L’Arabie saoudite prolongera d’un mois supplémentaire la réduction de sa production d’un million de barils par jour (bj) qui avait été mise en place en mai et qui devait prendre fin à la fin du mois de juillet, a annoncé l’agence de presse officielle SPA.

“La production du royaume pour le mois d’août 2023 sera d’environ 9 millions de barils par jour”, a déclaré une source officielle du ministère de l’Énergie citée par SPA.

Selon les données d’Eikon, l’Arabie saoudite extrayait 9,96 millions de barils par jour (bj) au 30 juin.

Peu après l’annonce de l’Arabie saoudite, le vice-Premier ministre russe Alexander Novak a annoncé que la Russie réduirait ses exportations de 500 000 bj en août.

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“Dans le cadre des efforts visant à assurer l’équilibre du marché pétrolier, la Russie réduira volontairement son offre de pétrole au mois d’août de 500 000 barils par jour en diminuant ses exportations vers les marchés mondiaux”, a déclaré le vice-Premier ministre Alexander Novak.

Sa porte-parole a refusé de préciser si la production de pétrole russe diminuerait également dans les mêmes proportions.

Selon les données d’Eikon, la Russie produisait 9,11 millions de bj fin mai.

Ces coupes auront lieu pendant la “saison des déplacements”, période pendant laquelle la demande de pétrole aux États-Unis augmente considérablement.

Les marchés pétroliers, préoccupés jusqu’à présent par les conséquences du ralentissement des économies développées sur la demande, ont rebondi avec ces annonces.

À 10h10 GMT, le Brent gagne 1,37% à 76,46 dollars le baril, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) s’octroie 1,46%, à 71,65 dollars.

(Reportage de Maha El Dahan et Jana Choukeir à Dubaï, Guy Faulconbridge et Kevin Liffey à Moscou, version française Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)

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