L’attaché de presse du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aujourd’hui que le président et le Kremlin admiraient l’héroïsme d’un garçon qui a sauvé d’autres enfants lors de “l’attaque des saboteurs ukrainiens” dans la région de Bryansk et que son acte sera commémoré. Et la première vice-présidente de la commission de l’éducation de la Douma d’État, Yana Lantratova, a proposé d’inclure le sujet de l’exploit de ce garçon de la région dans le programme des leçons “Parlez de l’important”, rapporte le service russe de la BBC.
Selon les médias russes, Fedya (Fyodor), 10 ans, se trouvait dans la voiture lorsqu’elle aurait été abattue par des saboteurs dans le village de Lyubechani. Il a aidé deux filles à s’échapper de la voiture alors que son oncle, le gouverneur de la région de Bryansk, Alexander Bogomaz, était déjà mort. L’enfant a été transporté à l’hôpital avec des éclats d’obus entre les côtes, il a subi une intervention chirurgicale. Le gouverneur Bogomaz a ordonné que l’enfant reçoive une médaille “Pour bravoure”.
La publication 7×7 écrit que des histoires sur le garçon ont commencé à apparaître dans les médias de propagande et les chaînes Telegram, et des tracts ont été accrochés autour de Bryansk le qualifiant de “héros de la Russie”.
Il y a un jour, les autorités russes ont annoncé que des saboteurs ukrainiens étaient entrés dans la région de Briansk. Le chef de la région, Alexander Bogomaz, a rapporté que des saboteurs avaient tiré sur une voiture en mouvement. En conséquence, un résident est décédé et un enfant de dix ans a été blessé. Après cela, une vidéo est apparue sur Internet dans laquelle le “Corps des volontaires russes” a revendiqué la responsabilité de l’attaque. Kiev nie toute implication dans l’incident.
Le cas du garçon blessé de la région de Bryansk n’est pas le premier utilisé par la propagande russe pour former une sorte de symbole de soutien à la guerre en Ukraine. Au printemps dernier, les autorités russes ont fait des tentatives similaires après la vidéo “grand-mère au drapeau soviétique”. Mais comme l’ont découvert les journalistes de la BBC qui lui ont parlé, la véritable histoire de la grand-mère est très différente de l’image que les médias russes ont peinte.
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