La révolution de l’éducation doit suivre la révolution de l’IA

Cela indique également clairement : pour la révolution de l’IA, nous avons besoin d’une révolution de l’éducation. Les fondations doivent être jetées dans les écoles. Mais c’est là que ça coince. Il y a une pénurie d’enseignants – et surtout de ceux qui ont des qualifications en informatique. Il y a un manque d’équipements numériques et de support informatique pour les écoles, et de concepts pédagogiques pour l’apprentissage numérique. Dans un monde du travail dynamique, il y a un besoin de formation et de perfectionnement pour les compétences futures. Il s’agit de l’apprentissage tout au long de la vie – un concept qui fait l’objet de discussions depuis longtemps mais qui n’est pas encore suffisamment pratiqué.

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Ni l’État ni les entreprises ne peuvent maîtriser cela seuls : ce qu’il faut, c’est une coopération plutôt étroite. Un exemple : Microsoft et la Confédération des associations d’employeurs allemands (BDA) ont développé un programme d’apprentissage avec le réseau SchuleWirtschaft : les cases “Future Skills”. En coopération avec l’Agence fédérale pour l’emploi, les centres d’orientation professionnelle des agences pour l’emploi et plusieurs milliers d’écoles partenaires en Allemagne peuvent recevoir gratuitement les boîtes contenant des contenus numériques et analogiques sur la numérisation et l’IA. Nous avons besoin d’une telle coopération beaucoup plus fréquemment et à tous les niveaux d’éducation – car la révolution de l’IA aura un impact sur tous les domaines de notre société.