Bien que les marchés soient indomptables et que les indices américains refusent de baisser ne serait-ce que d’un demi-pourcent, il y a deux ou trois nouvelles économiques qui suscitent des questionnements, faisant se demander si nous ne sommes pas allés un peu trop haut et un peu trop vite. Mais même si certains ont tendance à le penser (dont je fais partie), on sent tout de même une force impressionnante de la part des Bulls. Je ne sais pas s’ils ont pris des produits dopants, mais on dirait qu’ils ne renonceront pas à acheter tant qu’ils seront convaincus que les taux vont baisser en 2024, surtout maintenant avec quelqu’un qui commence même à parler de mars 2024.
Le thème qui commence à émerger actuellement est de savoir si les taux vont déclencher une récession ou un simple ralentissement – comme on l’a vu avec Siegel, on parle plutôt de léger ralentissement plus que d’une récession. Goldman Sachs estime qu’il y a seulement 15% de chances de voir une récession arriver. L’UBS pense que l’économie va ralentir et pousser la FED à baisser les taux de 3%. Le “SOFT LANDING” et la baisse des taux est dans toutes les têtes. C’est aussi pour ça que ça ne baisse pas…
La décision d’Alibaba a mis en lumière un problème similaire pour d’autres entreprises chinoises, qui doivent désormais relever le défi de développer l’intelligence artificielle sans la technologie de pointe fournie par les entreprises américaines, notamment celle de Nvidia. Du coup, le Hang Seng plonge de près de 2.2%, la Chine recule de 0.3%. Pour le reste, les déclarations de Biden, comme quoi Xi-Jinping est un dictateur n’a pas eu trop d’influence sur les marchés ou sur la géopolitique.
#rien #lâcher #jamais #fatigué
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