Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a déclaré à l’ouverture du sommet : “Nous sommes heureux d’accueillir le président Bachar al-Assad à ce sommet“, en espérant que la réintégration de la Syrie dans l’organisation panarabe ramènera “la stabilité” dans le pays. Pour rappel, le régime syrien avait été exclu de l’organisation en 2011 pour sa répression d’un soulèvement populaire. Cette exclusion a été annulée le 7 mai dernier grâce à l’implication des Emirats arabes unis, notamment.
Maintenant de retour dans le giron arabe, Bachar al-Assad souhaite une collaboration active avec les autres chefs d’État. Pour cela, il a proposé de créer une “conscience collective” qui pourrait aller au-delà des relations diplomatiques. La Syrie espère normaliser ses relations avec les pays du Golfe, en particulier pour financer sa reconstruction onéreuse. Toutefois, certains pays comme le Qatar sont réticents à une telle normalisation, car ils estiment que les dirigeants syriens doivent être tenus responsables des “crimes de guerre” commis pendant la décennie de guerre qui a fait environ un demi-million de morts et des millions de réfugiés et déplacés.