La reconnaissance par l’Etat d’Israël de la souveraineté du Maroc sur le Sahara est le résultat d’un processus axé sur le réalisme et le pragmatisme de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans la gestion de la politique étrangère du Royaume”, a déclaré mardi le secrétaire général du Mouvement Populaire (MP), Mohamed Ouzzine.
Dans une déclaration à la MAP, M. Ouzzine a souligné que la décision d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara “favorise la légitimité historique et la souveraineté des territoires” et rejoint ainsi de nombreux États dans le monde qui expriment leur soutien clair, indéfectible et sans équivoque au droit légitime du Royaume sur ses provinces du sud.”
Il a souligné que cette reconnaissance constitue un appel à tous les pays frères et amis “à soutenir la légitimité”, à “se distancer des positions vacillantes et ambiguës” et à “œuvrer pour mettre fin à ce conflit artificiel qui est l’un des vestiges de la guerre froide, entravant le développement dans la région”.
La reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara consacre “la fiabilité et la crédibilité” des positions du Maroc et témoigne de la résilience d’une diplomatie marocaine agissante et proactive, sous le leadership éclairé de Sa Majesté le Roi, a précisé le secrétaire général du MP.
Un communiqué du Cabinet Royal a annoncé lundi que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a reçu une lettre du Premier ministre de l’État d’Israël, Benyamin Netanyahu, dans laquelle il fait part de la décision de son pays de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Le Premier ministre israélien a indiqué que cette position sera “reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du gouvernement israélien” et qu’elle sera “transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays ayant des relations diplomatiques avec Israël”.
Dans sa lettre au Souverain, le Premier ministre israélien a également informé que son pays envisage “l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla”, dans le cadre de cette décision d’État.
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