Le 17 octobre, la période de commentaires publics s’est terminée pour la recommandation de l’US Preventive Services Task Force (USPSTF) de dépister l’anxiété chez les adultes de moins de 65 ans. Cette recommandation intervient alors que l’incidence des troubles anxieux augmente à l’échelle mondiale. Une fois finalisé, il pourrait augmenter le nombre total de cas prévalents sur 12 mois (qui comprend à la fois les cas diagnostiqués et non diagnostiqués) de troubles anxieux aux États-Unis, à mesure que de plus en plus de personnes se rendent compte qu’elles en ont un.
Selon les épidémiologistes de GlobalData, le nombre total de cas prévalents de troubles anxieux sur 12 mois devrait atteindre 48,7 millions de cas d’ici la fin de 2028 chez les hommes et les femmes américains âgés de 18 ans et plus. Si cette nouvelle recommandation est adoptée, le nombre total de cas prévalents sur 12 mois dépassera probablement les estimations actuelles des prévisions en raison de l’augmentation de l’identification des cas et de la sensibilisation à la maladie. L’ampleur de cette augmentation et son impact sur la morbidité anxieuse seront finalement impactés par plusieurs mises en garde, telles que les difficultés de diagnostic de l’anxiété, l’accès aux soins et plusieurs autres obstacles qui peuvent limiter la capacité des personnes à recevoir de l’aide.
La recommandation intervient au milieu d’une tendance croissante à l’anxiété dans le monde. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la prévalence mondiale de l’anxiété a grimpé en flèche de 25 % l’année dernière. Une telle augmentation était principalement due à la pandémie de Covid-19, où de nombreux Américains ont connu la perte, l’isolement et la maladie sur une période prolongée. La recommandation de l’USPSTF est donc opportune dans la mesure où elle peut détecter bon nombre de ces cas supplémentaires, ce qui entraînerait un plus grand nombre de personnes diagnostiquées à la suite de la pandémie qu’elles ne l’auraient fait autrement. De plus, bien que l’incidence de l’anxiété puisse diminuer avec le temps après la diminution des effets persistants de la pandémie, l’anxiété affectait encore de nombreuses personnes avant la pandémie et continuera très probablement à le faire. Pour cette raison, la recommandation restera une étape essentielle dans la lutte contre l’anxiété dans le paysage post-pandémique.
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