Leurs recherches se sont concentrées sur un facteur de croissance vasculaire particulier, une molécule qui régule la croissance des vaisseaux sanguins, appelée facteur de croissance placentaire (PLGF).
Grâce à une collaboration de recherche avec Rakesh K. Jain, le directeur des EL Steele Laboratories for Tumor Biology à l’Université de Harvard, les chercheurs ont pu établir dans des modèles précliniques de médulloblastome, c’est-à-dire en recherche en laboratoire, que le blocage du PGLF par l’anticorps TB – 403 avaient un potentiel thérapeutique.
Cela a conduit à une étude de phase I, dirigée par des chercheurs de l’Atrium Health Levine Children’s Hospital du Massachusetts General Hospital et en collaboration avec le VIB-KU Leuven Lab. Dans une telle étude de phase I, un petit groupe de patients teste si le médicament est sûr et bien toléré.
“Il va sans dire que le traitement du médulloblastome, la forme la plus fréquente de cancer du cerveau chez l’enfant, présente un besoin médical particulièrement insatisfait”, a déclaré le Pr Carmeliet.
“En nous appuyant sur des années de recherche collaborative sur le PLGF avec mes propres collaborateurs et Rakesh Jain et ses collègues, nous avons pu démontrer que le PLGF joue un rôle dans l’évolution de la maladie du médulloblastome. Par la suite, nous avons pu démontrer le potentiel thérapeutique du blocage PGLF. Nous espérons que les connaissances scientifiques actuelles stimuleront la recherche de traitements avancés pour mieux traiter cette terrible maladie.”
