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La recherche de l’enfant belge : l’histoire de Lucile

La recherche de l’enfant belge : l’histoire de Lucile

Maist un fait est certain: “La jeune femme que mon père a aimée venait de Belgique”, nous a-t-elle confié.

“Tu fais de beaux bébés”

Dans le réseau social Facebook, Lucile décrit le sentiment qui l’a submergée quand son papa, atteint du cancer qui allait l’emporter, lui apprenait, dans les derniers moments, son grand secret. “J’étais avec cette fille dont j’ai oublié le nom. Elle vivait à Valence. Ta mère ne la connaissait pas, de même qu’elle ne connaissait pas ta mère. Mais elle voulait un enfant de moi. Elle avait vu des photos de toi petite et elle me disait: “Elle est trop belle, ta fille ! Je veux la même”.

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Une chanson de Goldman

Lucile reconnaît qu’elle était “une adorable pouponnette, un beau bébé bien joufflu”.

Cette année-là, référence aux familles monoparentales, un phénomène de société qui séduisait, Jean-Jacques Goldman chantait “Elle a fait un bébé toute seule “. C’était le reflet d’une époque. Les paroles disaient: “Les papas n’étaient plus à la mode”, alors “elle a choisi l’père en scientifique, pour ses gènes, son signe astrologique”. Quel tube ce fut.

Faut-il chercher là l’explication? Au fond, notre compatriote était sous le charme du papa de Lucile, visiblement un bel homme qui plaisait aux filles et surtout, “faisait de beaux bébés”.

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Le géniteur

Alors, sur Facebook, Lucile s’adresse aux “amis/amies belges”.

Voici, dit-elle, la suite de l’histoire: “Mon père a répondu à la fille: OK si tu veux. Ils ont fait l’amour et puis voilà. Un jour, la fille est venue le voir et lui a dit: Je suis enceinte. Et puis elle est partie, elle est retournée en Belgique parce qu’elle avait sa famille là-bas. Et mon père n’en a plus jamais entendu parler jusqu’à ce qu’il reçoive d’elle une carte postale avec un landau dessiné dessus “.

Son père, au moment de partir, lui apprenait qu’elle avait un frère ou une sœur quelque part en Belgique. “Il m’a dit qu’elle voulait un enfant et je lui ai rendu ce service, c’est tout. Je pense que cette femme belge, c’était une fille bien qui savait ce qu’elle faisait “.

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“La Belgique, c’est loin”

L’enquête commençait. Par recoupements, Lucile calcule que cet enfant voulu mais né d’un amour sans lendemain, a vu le jour dans la période où son père vivait à Valence, entre 1985 et 1989.

La Française raconte la suite de l’histoire. Elle a demandé à son père :

– Papa, ça veut dire que j’ai un frère ou une sœur que je ne connais pas ?

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– Apparemment…

– Non, mais t’es sérieux, là ? C’est quoi son nom, à la meuf ?

– Je ne sais pas.

– Comment on fait si on veut la retrouver ?

– Je ne sais pas.

– Mais comment ça, tu ne sais pas, p***, t’es sérieux, là ?

– Mais p***, Nounou, je n’en sais rien, moi. Comment tu veux que je sache ? La Belgique, c’est loin !

Kat, Valence et Radio Méga

Les années ont passé et Lucile lance aujourd’hui cet appel comme on jette une bouteille à la mer, consciente du peu d’infos qu’elle possède. Néanmoins…

Son père s’appelait Hamid Kattouche. Il était surnommé Kat. Kat était né en 1954. Avait son anniversaire le 25 octobre. Travaillait sur Radio Méga, une radio locale de Valence, et louait un rez-de-chaussée dans le centre-ville.

Comme il n’avait pas conservé la carte avec le dessin d’un landau annonçant la naissance d’un bébé, Lucile n’a pas de date précise ni d’indication quant à la ville en Belgique où on l’avait postée.

Son père menait une existence rock and roll, bohème et rebelle. Il portait habituellement des santiags, aimait la musique, jouait dans un groupe de rock appelé Exode et était fan de Bowie.

Il ne passait pas inaperçu. Dans sa bande, il y avait Caroline, Noël, Gilles et Yaya “C’était un beau mec, raconte sa fille, intelligent et beau parleur

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Dans sa bande, il y avait aussi une certaine Edwige qui devait avoir environ 20 ans en 1985. On peut raisonnablement supposer que la Belge, qui devait être de la même tranche d’âge, serait née vers 1965. Et c’était une francophone, Lucile en est convaincue.

Quant à l’enfant, ce demi-frère ou demi-sœur que Lucile recherche en Belgique, il ou elle aurait deux ans de moins qu’elle, soit environ 38 ans.

“Ouiiiiiiiiii ! “

Lucile est attentive au respect de la vie privée. Mais son désir de rencontrer ce frère ou cette sœur est puissant: “Cher/frère ou sœur, si par miracle tu apparais et si, miracle plus grand encore, tu es fille, (ouiiiiiiiii!), non seulement tu dois être magnifique mais en plus, puisque les gènes ne trompent pas, tu dois être imprégné(e) d’un amour profond de la musique, d’originalité et de rébellion. Bref, contacte-moi

Lucile vit dans le sud de la France. Quand nous lui demandons quelle sera sa réaction si ce frère ou cette sœur se manifeste, la Française répond que ce serait magique. “La meilleure chose, dit-elle, qui m’arrive dans la vie “.

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