La qualité de l’air à Genève s’améliore progressivement

La qualité de l’air à Genève s’améliore progressivement depuis 2003, avec une réduction des polluants dans l’atmosphère. Cependant, les épisodes de smog en été restent un problème. Selon les statistiques du Service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants (SABRA), la charge de polluants dans les zones urbaines est passée de “très élevée” à “significative”, tandis que dans les communes suburbaines et rurales, elle est passée de “marquée” à “modérée”. Cette amélioration persiste même après la reprise du trafic routier à la fin du confinement.

Plusieurs facteurs ont contribué à cette diminution de la pollution, tels que les progrès technologiques dans le secteur automobile et l’introduction de véhicules électriques. Toutefois, malgré cette tendance positive, la qualité de l’air n’est pas encore parfaite, avec des épisodes fréquents de smog estival causés par l’ozone. Les fortes chaleurs et l’ensoleillement favorisent la formation de ce gaz, et le réchauffement climatique pourrait augmenter sa présence.

Cependant, il y a une bonne nouvelle concernant le dioxyde d’azote, qui est un précurseur de l’ozone. Son taux a diminué ces dernières années, ce qui signifie que même s’il y aura probablement plus de journées de smog estival, elles seront moins intenses.

Le SABRA continue cependant à faire face à de nombreux défis, notamment en ce qui concerne les particules fines. Les moyennes annuelles de particules de moins de 10 microns respectent les limites réglementaires, mais celles de particules inférieures à 2,5 microns restent supérieures aux valeurs limites, en particulier en milieu urbain. De plus, il existe des particules encore plus fines qui ne sont pas encore réglementées et pour lesquelles nous n’avons pas encore les technologies nécessaires pour les caractériser correctement.

Le plus grand défi reste donc la réduction globale des polluants. Les progrès technologiques ont joué un rôle important dans l’amélioration de la qualité de l’air, mais le canton mise également sur les effets positifs de la transition énergétique et des énergies renouvelables. Le SABRA surveille également l’utilisation du bois comme combustible, qui est une source d’énergie renouvelable encouragée, mais qui émet également des particules dans l’air.