La prévention sur la drogue du viol doit être renforcée selon les intervenants du milieu

La drogue du viol, également connue sous le nom de drogue de la désinhibition, est un phénomène qui inquiète de plus en plus les autorités et les organisations de défense des droits des femmes. Il s’agit d’une substance placée dans la boisson d’une personne à son insu, la rendant incapable de contrôler ses actions et de résister à une agression sexuelle. Les victimes de cette pratique subissent des traumatismes physiques et psychologiques extrêmes. Face à cette menace croissante, il est crucial de mettre en place des mesures de prévention efficaces pour protéger les individus de ces agressions. Dans cet article, nous explorerons les différentes méthodes de prévention de la drogue du viol et la manière dont elles peuvent être mises en œuvre pour mettre fin à cette pratique inacceptable.


Les intervenants du milieu insistent sur la nécessité de continuer à sensibiliser la population à la drogue du viol, qui a connu une recrudescence récemment. Ils déplorent que beaucoup de gens croient encore que ça n’arrivera qu’aux autres et soulignent la nécessité de toujours garder son verre avec soi. Le service de raccompagnement Tolérance Zéro (TZ) offre des couvercles antidrogue pour aider à prévenir l’intoxication involontaire. Cependant, certains bars ne veulent pas de mauvaise publicité et préfèrent ne pas en parler, selon la présidente-directrice générale de TZ. La coordonnatrice chez Action Toxicomanie, Audrey-Ann Lecours, suggère que des affiches de prévention soient installées dans les bars, en particulier dans les salles de bain. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, souhaite que les tests de dépistage soient offerts rapidement dans les établissements de santé et qu’il puisse élargir l’accès à ceux-ci, y compris en pharmacie. Il est possible de subir un test de dépistage dans tous les établissements de santé de la province.