La première rentrée fine : une étape cruciale dans la gestion des débris spatiaux

La première rentrée fine : une étape cruciale dans la gestion des débris spatiaux

La première fois qu’on réalise ce genre de rentrée fine”, explique Christian Barbier, astrophysicien au Centre spatial de Liège (ULiège). “Il y a deux manières de rentrer dans l’atmosphère, soit la rentrée non contrôlée, qui en général se termine par une chute dans l’océan ou des zones désertiques. Soit la rentrée pilotée où on accole une espèce de cargo kamikaze à l’objet, on fait une mise à feu et on désorbite l’engin. Ici, ça va être une procédure de rentrée très fine, à savoir qu’on va procéder à toute une série de petites manœuvres de freinage, utilisant le peu de carburant qui reste à bord du satellite, de manière à pouvoir vraiment bien cadrer la chute en termes de timing et de lieu de chute du satellite. De ce point de vue là, c’est la première fois qu’on réalise ce genre de rentrée fine.”

Cette première avec Aeolus pourrait devenir une procédure standard en termes de débris spatiaux, pour autant qu’elle soit applicable : “Cela nécessite qu’il reste du carburant dans le satellite et qu’on puisse programmer ce genre d’impulsions successives pour finement contrôler la chute du satellite”, complète Christian Barbier.

Ce n’est donc pas toujours possible, à l’image du satellite européen Envisat de la taille d’un bus, que cite l’ingénieur, et dont on a perdu toute possibilité de communication. Il fera une rentrée non contrôlée.

“A l’avenir, sachant que la population des objets en orbite augmente, notamment grâce ou à cause de SpaceX, avec les satellites Starlink, il va falloir peut-être que ce genre de procédure se systématise.”
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