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La première mission maritime d’aide humanitaire à Gaza retarde son départ en attendant des conditions favorables | International

La première mission maritime d’aide humanitaire à Gaza retarde son départ en attendant des conditions favorables |  International

2024-03-09 22:48:27

Dans le port de la ville chypriote de Larnaca, est prête à embarquer la première mission maritime d’aide humanitaire à Gaza, dirigée par les organisations World Central Kitchen (WCK), dirigée par le chef José Andrés, et Open Arms, et composée d’un équipage de 15. membres. Le départ, prévu ce samedi à 15 heures, heure de la péninsule espagnole, a été retardé en attendant que des conditions favorables se présentent, a expliqué par téléphone Óscar Camps, fondateur d’Open Arms et chef de la mission. « Nous avons le feu vert depuis hier [viernes]. Nous partirons lorsque tout sera considéré comme idéal : météo, mer et sécurité. Ici, pendant le voyage et à destination.

Depuis ce samedi matin, un groupe d’ouvriers vêtus de casques et de gilets jaunes déposent les énormes balles contenant de l’aide humanitaire sur une plateforme en mer, à l’aide d’une grue, afin qu’elles puissent être examinées par les autorités chypriotes. et d’Israël. La cargaison d’Open Arms contient 200 tonnes de riz, de farine, de haricots, de lentilles, de boîtes de thon et d’autres aliments non périssables et riches en protéines, et est emballée dans d’énormes balles noires portant le logo WCK et le drapeau des Émirats arabes unis, qui a soutenu diplomatiquement et financièrement cette mission.

En début d’après-midi samedi, les autorités inspectaient toujours le navire alors que la cargaison avait déjà été « scellée », a confirmé une porte-parole d’Open Arms. “Toute la cargaison et tout le nécessaire pour mettre les voiles seront prêts aujourd’hui, mais l’opération comporte de nombreux aspects”, a-t-il rappelé. Ce contrôle est une procédure essentielle pour pouvoir embarquer, étant donné qu’Israël n’autorise l’entrée dans la bande de tout objet qui, selon lui, pourrait être utilisé à des fins militaires.

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Le navire inaugurera la seule voie d’acheminement de l’aide vers cette bande de Gaza souffrant de malnutrition, encore non testée au cours des cinq mois de guerre et désormais soutenue par les États-Unis et l’Union européenne. Par voie terrestre, Israël maintient fermés cinq des sept postes frontières, limite l’entrée de l’aide et rejette les matériels qu’il considère potentiellement utiles aux milices, comme les bouteilles d’oxygène pour les hôpitaux. Il y a aussi un manque de moyens de distribution et le chaos règne dans les livraisons, avec des attaques contre les camions par des foules affamées ou par ceux qui cherchent à le revendre au marché noir. Par voie aérienne, comme le font plusieurs pays depuis des semaines, le montant est faible et il existe un risque d’accidents, comme celui qui a tué cinq personnes ce vendredi, lorsque les parachutes ne se sont pas déployés et que les balles sont tombées dessus, selon autorités sanitaires.

La nouvelle opération est extrêmement complexe, principalement pour deux raisons. La première est qu’il faut un système d’acheminement de l’aide qui implique que l’équipage n’entre pas à Gaza, puisqu’il n’est pas autorisé à le faire. Según adelantó Camps a este periódico la semana pasada, el proyecto presentado por las dos ONG a Israel salva el obstáculo de la última milla mediante una operativa que permite depositar la mercancía sin que la tripulación pise tierra gazatí, pero ha evitado revelar más detalles por razones de sécurité.

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L’autre difficulté est que dans l’enclave côtière il n’y a pas de ports opérationnels pour l’accostage de l’Open Arms, mais cela a été résolu parce que les travailleurs de WCK dans la bande (où se trouvent environ 400 employés locaux) ont construit une digue. Une fois les balles déchargées, le personnel de WCK les chargera sur des camions et les transportera vers le nord, où la crise alimentaire est la plus aiguë.

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Bombardement à Rafah

Pendant ce temps, un bombardement israélien a endommagé l’un des plus grands immeubles résidentiels de 12 étages à Rafah, la ville du sud de Gaza qui abrite la majorité des personnes déplacées provenant d’autres parties de l’enclave palestinienne. La propriété se trouve à un demi-kilomètre de la frontière avec l’Égypte. L’armée avait prévenu ses habitants du bombardement une demi-heure auparavant.

L’attaque, d’un type inhabituel ces derniers jours dans cette zone – dont Israël a annoncé l’évacuation forcée et l’invasion terrestre il y a près d’un mois – a lieu le jour même où l’armée israélienne a publié une déclaration succincte pour rendre compte d’une réunion au cours de laquelle les dirigeants L’état-major général et le Shin Bet (les services de renseignement intérieurs israéliens), ainsi que d’autres hauts commandants militaires, ont approuvé des « plans visant à poursuivre la guerre ». La note ne fournit pas plus de détails.

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La réunion coïncide également avec la stagnation des pourparlers pour parvenir à un deuxième cessez-le-feu, ralentissement dont Israël et le Hamas s’accusent mutuellement après des semaines d’optimisme. Ce samedi, le chef du Mossad, les services secrets israéliens à l’étranger, David Barnea, a rencontré Bill Burns, son homologue aux Etats-Unis (l’un des trois pays médiateurs, avec l’Egypte et le Qatar) pour aborder la question, a indiqué le Premier ministre Benjamin Le bureau de Netanyahu l’a rapporté. Après la réunion, le Mossad a accusé le mouvement islamiste d’avoir tenté de “mettre le feu à la région pendant le Ramadan”, le mois sacré musulman, qui commence ce dimanche et dont le potentiel explosif avait poussé les médiateurs à rechercher un accord plus tôt. Ce vendredi, des journalistes ont demandé au président des États-Unis, Joe Biden, s’il était inquiet à l’idée d’atteindre le Ramadan sans un accord qu’il espérait avoir déjà conclu : « Bien sûr que je le suis », a-t-il répondu.

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