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La préfecture cupide d’Aichi gouge les forces d’autodéfense à l’aéroport de Nagoya

La préfecture cupide d’Aichi gouge les forces d’autodéfense à l’aéroport de Nagoya

Le gouvernement de la préfecture d’Aichi a imposé des frais de décollage et d’atterrissage aux avions de la Japan Air Self-Defense Force (ASDF), a-t-on appris le 8 octobre.

L’aéroport de Nagoya dans la préfecture d’Aichi, qui est géré par le gouvernement préfectoral, se trouve à côté de la base aérienne de Komaki, siège de l’aile de sauvetage aérien des forces d’autodéfense aérienne. Les avions de transport ASDF et autres partagent la piste avec les vols civils de l’aéroport.

Le montant des frais perçus de 2005 à l’exercice 2021 est d’environ 14 milliards de yens (96 millions de dollars américains), selon des sources bien informées.

Selon l’ASDF, il existe 7 bases à travers le pays où les pistes sont partagées avec des avions civils au lieu d’être utilisées exclusivement pour les avions ASDF. Mais le seul endroit où des frais de décollage et d’atterrissage ont été perçus sur les avions ASDF est à l’aéroport de Nagoya.

Les analystes ont souligné que l’imposition de redevances sur de tels avions militaires est “sans précédent dans aucune autre partie du monde”.

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Hub clé pour les missions de transport aérien

Le premier escadron de transport aérien de la Force d’autodéfense aérienne de la base aérienne de Komaki est chargé de l’exploitation des avions de transport C130 et des avions de ravitaillement et de transport en vol KC767. La base aérienne de Komaki est une plaque tournante clé pour les missions de transport aérien, de recherche et de sauvetage, ont noté les sources.

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En cas d’invasion des îles Nansei par la Chine ou d’une éventualité impliquant Taïwan, la base aérienne de Komaki devrait être impliquée dans le transport des résidents des îles éloignées et des citoyens japonais vivant à Taïwan, tout en menant simultanément des opérations de ravitaillement en vol.

Suite à l’ouverture de l’aéroport international Chubu Centrair à Tokoname, préfecture d’Aichi, en 2017, la gestion de l’aéroport de Nagoya a été transférée du gouvernement national au gouvernement préfectoral. C’était en réponse aux demandes des résidents locaux de maintenir l’aéroport en vie.

Les frais gourmands d’Aichi

Avant le transfert, l’aéroport était géré par le ministère des Transports, l’actuel ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme, depuis 1952.

Les fonctions de gestion comprenaient (1) le contrôle du trafic aérien, (2) les services de lutte contre les incendies et (3) les réparations de piste.

Sous la direction du ministère, il n’y avait pas de frais de décollage et d’atterrissage. Les redevances sur les activités de l’ASDF ont commencé à partir du moment du transfert de la gestion au gouvernement préfectoral.

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La préfecture d’Aichi facture les frais de décollage et d’atterrissage de l’ASDF sur la base de son «ordonnance sur l’aérodrome de Nagoya». Au cours de l’exercice 2021, ces frais se sont élevés à 850 millions de yens (5,8 millions de dollars), ont indiqué les sources. De plus, la préfecture facture un supplément pour l’utilisation par l’ASDF des pistes en dehors des heures normales d’ouverture de l’aéroport, de 7h00 à 22h00, ont-ils déclaré.

La préfecture précise qu’elle perçoit les redevances “pour les réparations et les dépenses d’entretien de la piste”. Par conséquent, explique-t-il, des frais sont perçus même lorsque les vols ASDF décollant ou atterrissant à l’aéroport de Nagoya le font pour répondre à une urgence nationale.

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Opposition aux forces d’autodéfense

Selon un ancien responsable du ministère de la Défense connaissant l’histoire et le contexte du transfert, le gouvernement national a initialement favorisé le transfert du contrôle de l’aéroport aux Forces d’autodéfense.

Cependant, il y a eu une vague de voix d’opposition de la part des résidents locaux. L’argument était que le contrôle de l’ASDF conduirait à un renforcement indu des pouvoirs des Forces d’autodéfense. En conséquence, l’idée que le gouvernement préfectoral prenne le contrôle de l’aéroport a émergé.

Pourtant, bien que la préfecture d’Aichi soit le gestionnaire de l’aéroport de nom, elle n’a pas la capacité de gérer le contrôle du trafic aérien ou les responsabilités de lutte contre les incendies qui font partie du fonctionnement de l’aéroport. Ces tâches ont donc été confiées à l’ASDF.

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Restée seule à entretenir la piste, la préfecture réclame néanmoins des redevances pour son entretien aux Forces d’autodéfense.

Le ministère et les forces d’autodéfense succombent à la pression

Dans un premier temps, le ministère de la Défense et le SDF ont opposé une forte résistance, insistant sur le fait qu’il était déraisonnable de laisser les services de contrôle du trafic aérien et de lutte contre les incendies à l’ASDF tout en percevant néanmoins des redevances de décollage et d’atterrissage pour l’utilisation de la piste. Mais finalement la préfecture l’a emporté.

Un responsable national de haut rang a remis en question la position du gouvernement préfectoral, déclarant : « Je n’ai jamais entendu parler d’aucun autre cas dans le monde où l’organisation chargée de la défense du pays se voit confier la responsabilité du contrôle du trafic aérien et d’autres tâches, et alors tenu de payer les frais de décollage et d’atterrissage.

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(Lire le rapport en japonais sur ce lien.)

Auteur: Le Sankei Shimbun

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