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La perte de force musculaire et de mobilité pourrait être un signe précurseur de la démence, selon une étude australienne

La perte de force musculaire et de mobilité pourrait être un signe précurseur de la démence, selon une étude australienne

Avec l’âge, notre force musculaire diminue et nous devenons plus lents, ce qui peut rendre difficile la réalisation de tâches simples. Selon une récente étude, cette perte progressive de la force musculaire et de la mobilité pourrait être un signe précurseur de la démence. Des chercheurs de l’université Edith-Cowan en Australie ont recruté 1 225 femmes âgées en moyenne de 75 ans pour arriver à cette conclusion. Dans le cadre de leur étude, ils ont mesuré la force de préhension des participantes ainsi que le temps nécessaire pour se lever d’une chaise, marcher trois mètres, faire demi-tour et se rasseoir, ce que l’on appelle le test Timed Up and Go (TUG). Selon Marc Sim, l’auteur principal de l’étude, “la force de préhension et le test TUG ne sont pas couramment effectués dans la pratique clinique, mais ils constituent tous deux des outils de dépistage simples et peu coûteux”.

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Ces examens ont été réalisés à nouveau cinq ans plus tard pour surveiller toute perte de performance, tandis que les événements de démence tardive survenus après 14,5 ans ont été obtenus à partir de dossiers médicaux. Les facteurs de risque cardiovasculaire ont également été évalués au départ. Au cours de l’étude, 207 femmes, soit 16,9 %, ont été hospitalisées ou sont décédées à cause d’une démence. Les résultats ont montré que les femmes dont la force de préhension était la plus faible étaient deux fois plus susceptibles de souffrir d’un déclin cognitif. Un lien similaire a été établi entre la performance au test TUG et la démence. Les participantes les plus lentes lors du test étaient deux fois plus susceptibles de souffrir de démence que les volontaires les plus rapides. En d’autres termes, une force de préhension plus faible et un test TUG plus lent constituaient des facteurs de risque de démence, indépendamment du risque génétique et des éléments liés au mode de vie tels que le tabagisme, la consommation d’alcool et le niveau d’activité physique.

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D’après Marc Sim, la force de préhension, qui peut être facilement mesurée à l’aide d’un appareil portatif appelé dynamomètre, pourrait être un indicateur de la santé du cerveau en raison du chevauchement entre le déclin cognitif et le déclin moteur. “Peut-être en raison d’une série de similitudes sous-jacentes, la force de préhension peut également se présenter comme une mesure de substitution des maladies cardiovasculaires, de l’inflammation et de la fragilité, qui sont des facteurs de risque connus de la démence”, a-t-il déclaré.
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