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La participation au dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal reste faible en France malgré la pandémie de Covid-19.

La participation au dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal reste faible en France malgré la pandémie de Covid-19.

Les dépistages du cancer du sein et du cancer colorectal souffrent toujours d’une faible participation en France, et la pandémie de Covid-19 n’a, dans le premier cas, rien arrangé, selon deux études publiées mardi 11 juillet par Santé publique France (SPF).

Face au cancer le plus fréquent et le plus mortel pour elles, les Françaises de 50 à 74 ans se voient proposer, tous les deux ans, un examen clinique des seins et une mammographie, suivie d’une seconde lecture par un expert si la première est normale ou d’un bilan-diagnostic en cas d’image suspecte.

Plus « la France peine à atteindre [l’]objectif » européen d’au moins 70 % de participation au dépistage, note une étude parue dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire de SPF. La participation avoisine 50 % et diminue depuis une dizaine d’années, avec, en plus, des répercussions de la crise due au Covid-19.

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Après une hausse jusqu’en 2012 et un pic autour de 52 %, elle a baissé à 48,5 % en 2019. Sur fond de pandémie, elle a chuté à 42,6 % en 2020, avant de remonter à 50,6 % en 2021. « Si la participation de l’année 2021 a en partie compensé le déficit de l’année 2020, celle de la période 2020-2021 reste inférieure à celle de la période 2018-2019 »notent les autrices de cette étude. Outre les impacts de la crise sanitaire sur l’accès aux soins, il est « également possible que la tendance de fond à la baisse du dépistage se poursuive »selon elles.

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Le cancer colorectal, deuxième cause de décès par cancer

Plusieurs hypothèses pourraient expliquer cette tendance : « Doute sur l’utilité du dépistage », « conséquence d’une moindre attractivité », « désertification médicale »… Il est cependant compliqué d’avoir un panorama complet car des mammographies se font aussi hors dépistage organisé.

Pour le cancer colorectal, deuxième cause de décès par cancer en France, le dépistage repose sur un test de détection de sang occulte dans les selles, proposé tous les deux ans aux Français de 50-74 ans. Depuis la généralisation du programme, « le taux de participation est faible, autour de 32 % »relève une étude spécifique.

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Sur 2020-2021, avec la crise sanitaire, le nombre de tests de dépistage a chuté pendant le premier confinement, les coloscopies après un test positif ont été retardées, etc. Mais les taux de participation au dépistage du cancer colorectal ne semblent finalement « pas avoir baissé de façon importante pendant la pandémie »disent les chercheuses, qui regrettent toutefois des chiffres « trop faibles par rapport aux recommandations européennes ».

Alors que la consultation d’un médecin généraliste pour retirer le kit de dépistage paraît constituer « un frein »de nouvelles modalités de remise ont été instaurées en 2022 (possibilité de commander son kit en ligne ou de le retirer en pharmacie).

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Le Monde avec AFP

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