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La menace persistante du Covid-19 et le risque de “triple épidémie”

La menace persistante du Covid-19 et le risque de “triple épidémie”

En seulement urgences, plus de 4 350 passages hebdomadaires pour suspicion de Covid ont alors été recensés, et plus de 1 820 hospitalisations ont suivi. Si, depuis début mai, l’Organisation mondiale de la santé ne considère plus la pandémie comme une urgence sanitaire mondiale, elle a réaffirmé en novembre que le Covid-19 reste « une menace ». « Avec le Covid, on est dans une phase intermédiaire, pas encore endémique comme la grippe saisonnière », a exposé l’infectiologue Xavier Lescure, membre du Covars.

Variante plus transmissible

« Depuis le début de la pandémie, les vagues se produisent environ tous les quatre mois, essentiellement sous l’effet d’une baisse d’immunité populationnelle », à laquelle s’ajoute « la recrudescence hivernale prévisible, avec la baisse des températures extérieures et plus de temps passé en intérieur, où les transmissions virales sont facilitées », a-t-il noté. Possibles porteurs de rebonds, plusieurs variants du virus (XBB.1.5, XXB.1.16, EG.5, BA.2.86) sont sous surveillance renforcée dans le monde. Un sous-lignage de BA.2.86, appelé JN.1, est spécialement scruté.

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« Apparu brusquement et beaucoup plus transmissible que ses prédécesseurs, JN.1 a un échappement immunitaire quasiment aussi important que ses cousins de la famille XBB […] mais dû à une combinaison de mutations génétiques complètement différente », a précisé Étienne Simon-Lorière. En France, début décembre, 30 % des cas de Covid recensés en laboratoire relevaient de JN.1. Jusqu’alors, rien ne suggère une sévérité accrue par rapport aux autres lignées.

« Si on a été infecté par le virus il y a moins de six mois ou, mieux, vacciné il y a moins de six mois, les chances de se retrouver à l’hôpital à cause de JN.1 sont très réduites, malgré toutes ses nouvelles mutations. Grâce au boost d’anticorps mais aussi aux réponses cellulaires de l’organisme – peu affectées par l’évolution du virus -, il va être éliminé avant de provoquer une forme sévère de la maladie dans la grande majorité des cas, mais peut a priori être transmis », selon Étienne Simon Lorière.

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Risque de « triple épidémie »

Au fil des vagues, la répercussion du Covid sur les hospitalisations et les décès s’est fortement amenuisée, grâce à l’immunité acquise par la vaccination et/ou les infections. Mais elle n’est pas nulle, et le spectre d’un syndrome post-Covid – ou Covid long – demeure. « Plusieurs centaines de milliers » de Français souffrent de séquelles durables des mois après l’infection, et la prise en charge reste « insatisfaisante », a alerté le Covars début novembre.

Copilote de cet avis, Xavier Lescure « conserve l’espoir que la polémique concernant une origine psychosomatique des troubles ne va pas empêcher des décisions pour améliorer la prise en charge, et la formation des soignants ». La recrudescence du Covid, combinée à celle d’autres infections respiratoires aiguës comme la grippe et la bronchiolite, risque aussi d’alourdir le fardeau des hôpitaux, confrontés l’an passé à une « triple épidémie ». « Dans ce contexte et dans la perspective des rassemblements familiaux des fêtes de fin d’année », la vaccination reste cruciale, martèlent les autorités.

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2023-12-13 09:16:22

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