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La menace de la grippe aviaire chez les mammifères au Canada

La menace de la grippe aviaire chez les mammifères au Canada

La grippe aviaire est une maladie virale qui affecte les oiseaux, mais qui peut également se transmettre à l’homme. Les scientifiques surveillent de près ce virus, car il constitue une menace pour la santé publique et peut également avoir des conséquences économiques importantes pour l’industrie avicole. De nombreux efforts sont déployés pour comprendre son évolution et développer des mesures de prévention efficaces. Dans cet article, nous explorerons les dernières recherches sur la grippe aviaire et les mesures mises en place pour surveiller et prévenir sa propagation.


Les experts canadiens de la faune sauvage et de la santé publique sont en alerte face à l’augmentation du nombre de mammifères infectés par la grippe aviaire. Des recherches récentes ont mis en garde contre une «pandémie potentiellement dévastatrice» si le virus qui sévit dans les élevages de volailles finit par muter pour se propager efficacement chez les humains. Bien qu’il y ait eu moins d’une douzaine de cas de H5N1 chez les humains dans le monde depuis 2020, les experts affirment que les agences de santé publique ont raison de surveiller de près l’évolution de la grippe aviaire hautement pathogène H5N1. Le nouveau type de virus, détecté pour la première fois en Amérique du Nord à la fin de 2021, a depuis décimé des troupeaux d’oiseaux sauvages et domestiques, entraînant la mort de millions de volailles au Canada. Plusieurs cas ont également été confirmés chez des mouffettes sauvages, des renards, des visons et d’autres mammifères depuis le début de l’année dernière. Les agences de santé publique du Canada, des États-Unis et de l’Europe s’accordent à dire que le risque pour la santé humaine est faible, mais les scientifiques étudient le virus de près car s’il se répandait à de nouvelles espèces, il pourrait muter et s’adapter davantage. Des scientifiques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments travaillant dans un laboratoire à Winnipeg ont examiné les cas de 40 mammifères sauvages différents et ont constaté que le virus avait subi des «mutations critiques», bien que les risques de propagation à l’humain restaient minimes. Les chercheurs ont constaté des changements qui donnaient au virus de meilleurs avantages pour se répliquer chez l’humain dans environ 17 % des cas, mais le virus n’avait pas développé une forte préférence pour s’accrocher aux récepteurs du nez, de la bouche et de la gorge d’un être humain. L’Agence de santé publique du Canada a déclaré qu’elle prenait la situation «très au sérieux» et disposait de plusieurs réseaux de surveillance pour contrôler et suivre les virus de la grippe.

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