Douze artistes sélectionnés par un comité d’environ dix personnes participent à la 54e édition de la Médaille d’Or à Saignelégier, dans les Franches-Montagnes. La majorité des artistes choisis cette année viennent de Suisse et de France voisine, tels qu’Elsandy, Loraine Félix, Les Ossatures, Gaëtan Henrion, Mauvais Sang ou bien Mary Bach.
Le concours est un tremplin pour de nombreux musiciens et musiciennes, tels que La Castou, Bel Hubert, Vincent Vallat, Aliose, Phanee de Pool et Yann Lambiel. Des programmateurs romands et français assistent à cet événement pour donner notamment la possibilité aux artistes de se produire sur diverses scènes.
Pour participer, chaque candidat doit soumettre trois chansons au comité. «Le critère principal, c’est que les chansons soient en français», souligne Valérie Boillat, présidente de la Médaille d’Or de la chanson, interrogée par la RTS. «Après, la sélection se fait en fonction des goûts de chacun. Cette année, nous avons reçu environ cent candidatures, un peu moins qu’avant le Covid», ajoute-t-elle.
Pourtant, la chanson francophone est en vogue. L’anglais n’est plus la seule langue pour s’imposer sur la scène musicale. «Il y a un regain de la chanson francophone», affirme Valérie Boillat. Peut-être, selon elle, grâce à la scène rap et slam qui a contribué ces dernières années à remettre le français au goût du jour.
En 1968, la section locale du Groupe Bélier, mouvement de jeunesse en lutte pour l’autonomie du Jura francophone au sein de la Confédération helvétique, avait organisé la première Médaille d’Or de la chanson à Saignelégier. Aujourd’hui, cette distinction est reconnue au-delà des frontières suisses et le tremplin est unique en son genre en Suisse romande.
«Je sais qu’en France, c’est bien reconnu. Nous avons une bonne réputation. Nous sommes accueillants et les artistes aiment bien venir ici. Recevoir une Médaille d’Or, c’est quelque chose», conclut Valérie Boillat.
#Médaille #dOr #tremplin #jurassien #chanson #francophone #rts.ch
publish_date]
