Environ une semaine après avoir demandé la création d’un fonds d’aide pour les radiodiffuseurs, BCE, la maison mère de Bell Média, revient demander des restrictions moins strictes pour les médias canadiens, dans le cadre des audiences du CRTC en vue du renouvellement de son cadre réglementaire. Son président, Mirko Bibic, a ainsi réclamé une baisse immédiate des restrictions et a suggéré un plan en quatre points pour sauver l’industrie canadienne de la télédiffusion et de la radiodiffusion.
Il a notamment proposé d’alléger le fardeau réglementaire des diffuseurs traditionnels, de faire contribuer les plateformes étrangères à un fonds de production canadienne, et de forcer les entreprises étrangères à conclure des accords avec les diffuseurs d’ici pour rendre les grands contenus américains plus accessibles au Canada. Il a également souligné que BCE subit des pertes importantes dans son secteur de l’information due à la baisse des revenus publicitaires.
M. Bibic a en outre exprimé son refus de mettre en commun les forces de Bell, de Québecor et de Radio-Canada pour créer une seule plateforme de diffusion de contenus vidéo, préférant un nouveau cadre réglementaire pour égaliser le terrain de jeu.
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