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la longue liste de cadavres dans le placard de Poutine

la longue liste de cadavres dans le placard de Poutine

2023-08-25 18:41:33

Qu’un opposant à Vladimir Poutine meure dans d’étranges circonstances semble être devenu une coutume en Russie. Depuis l’arrivée au pouvoir du président en 2000, des dizaines de dissidents sont morts par balle, empoisonnés, torturés ou dans d’autres circonstances étranges dignes d’un thriller.

La liste des opposants décédés est longue et il ne semble pas qu’elle soit sur le point de se fermer. Ce même mercredi, Eugène Prigojine, chef de l’organisation paramilitaire des mercenaires de Wagner, décédé dans un accident d’avion au nord de Moscou, l’a rejoint. L’oligarque a également remis en question le leadership de Poutine en révoltant ses troupes en juin dernier. Bien que Prigozhin ait fait avorter le soulèvement, le patron de Wagner est passé du statut de loyaliste à Poutine à celui d’embarras pour le Kremlin, même si le président russe l’a félicité lors de ses adieux.


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On ne sait pas encore clairement dans quelles circonstances l’accident dans lequel Prigojine est mort, ni si la Russie est impliquée dans l’événement. Mais il est inévitable de penser à tous les dissidents qui sont morts dans des circonstances différentes au cours des années où Poutine a été président.

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La première mort suspecte remonte à août 2002, lorsque Vladimir Golovliov, coprésident du parti Russie libérale, avait été abattu à Moscou après avoir assuré qu’il fallait remplacer Poutine pour mettre fin au régime « totalitaire » qu’il avait instauré. En octobre de la même année, Valentin Tsvetkov, gouverneur d’une région russe, a également été abattu. L’année suivante, en 2003, Sergueï Iouchenkov, également membre du Parti libéral, fut assassiné de la même manière.

En 2006, le meurtre d’Alexandre Litvinenko, un ancien espion empoisonné à Londres par des agents des services secrets russes, est devenu connu. En 2021, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé le régime Poutine responsable de l’empoisonnement de Litvinenko.

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Alexandre Litvinenko, hospitalisé après avoir été empoisonné à Londres

Getty

Un autre des meurtres les plus notoires est celui de Boris Nemtsov, vice-Premier ministre à l’époque du président Boris Eltsine et l’un des candidats à sa succession. Au fil du temps, Nemtsov a accru ses critiques à l’égard de Poutine, jusqu’à ce qu’il soit abattu en 2015 après avoir encouragé le public à se joindre aux manifestations contre l’agression russe contre l’Ukraine. Le Kremlin a nié toute implication dans l’assassinat, bien qu’une enquête de la BBC ait révélé que dans les mois qui ont précédé l’assassinat, Nemtsov avait été suivi par un agent du gouvernement russe lié à un groupe secret de crimes politiques.

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L’assassinat de Nemtsov s’ajoutait alors à celui de Boris Berezovsky, oligarque et protecteur de Poutine dans les premières années de son mandat, décédé à Londres en 2013 après s’être exilé et avoir sévèrement critiqué le régime de Poutine, alors qu’il était également un puissant figure en Russie jusqu’à l’arrivée de l’actuel président.


Prigojine n'est que le dernier en date : la longue liste de cadavres dans le placard de Poutine

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Suicide ou meurtre ? : les morts suspectes d’oligarques proches de Poutine


L'exilé russe Boris Berezovsky est décédé ce samedi à son domicile de la banlieue de Londres

Boris Berezovsky, avant de décéder lors de son exil à Londres

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Les journalistes sont également une source de gêne pour le régime russe. En 2004, Paul Klébnikov, un ressortissant américain, est abattu. Déjà en 2006, le meurtre de la journaliste de Novaya Gazeta Anna Politkovsjaya, critique de Poutine, avait été révélé. Trois ans plus tard, en 2009, le meurtre de Natalia Estemirova, une journaliste qui a documenté les enlèvements, la torture, les exécutions et les meurtres en Tchétchénie, a été révélé. Estemirova a été kidnappée et son corps a été retrouvé plus tard dans une forêt. La même année, Anastasia Baburova, également journaliste à Novaya Gazeta, a également été abattue.

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Con todos estos casos sobre la mesa y tras la reciente muerte de Prigozhin, resultan premonitorias las respuestas de Putin en una entrevista concedida en 2018. El periodista le preguntó al presidente si era capaz de perdonar, a lo que Putin contestó que “sí, pero pas tout”. L’intervieweur a demandé : « Qu’est-ce que vous ne parvenez pas à pardonner ? Poutine a répondu avec insistance : « La trahison ».


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Des gens déposent des fleurs sur le site où le défunt chef de l'opposition Boris Nemtsov a été mortellement abattu sur un pont près du Kremlin, dans le centre de Moscou, le 27 février 2022, à l'occasion du septième anniversaire de son assassinat.  - Nemtsov était l'un des critiques les plus virulents du président Vladimir Poutine jusqu'à ce qu'il soit tué par balle sur un pont de Moscou, près du Kremlin, le 27 février 2015. (Photo d'Alexander NEMENOV / AFP)


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