Le Real Madrid, aspiré par l’attaque du barrage d’Anfield, s’éloigne de la Ligue. A Heliópolis, dans un match sans conneries, brut et sévère, il s’est à nouveau asséché et compte désormais le Barça à neuf points. De Liverpool, un but, celui du jeune Álvaro face à l’Atlético. Face à un Betis combatif et impitoyable, le Real a breaké face à Bravo, point final d’une équipe très bien soutenue par l’échafaudage défensif. Et un Betis en toute simplicité alors que l’oxygène lui parvenait.
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Bravo, Juan Miranda (Abner, min. 86), Pezzella, Luiz Felipe, Sabaly, Rodri, Ayoze Perez (Luiz Henrique, min. 70), Guido Rodriguez, William Carvalho (Guardado, min. 79), Aitor Ruibal (Joaquin, min. 86) et Borja Iglesias (Willian Joseph, min. 71)
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Courtois, Eder Militao, Camavinga (Nacho, 63e), Rüdiger, Lucas Vazquez (Dani Carvajal, 59e), Aurélien Tchouameni (Dani Ceballos, 63e), Federico Valverde, Vinicius Junior, Kroos (Alvaro Rodriguez, min. 87), Benzema et Rodrigue
Buts
Arbitre Diplôme César Soto
Cartons jaunes Camavinga (25 minutes), William Carvalho (46 minutes), Sabaly (50 minutes), Borja Iglesias (51 minutes), Rodrygo (58 minutes), Eder Militao (59 minutes) et Vinicius Junior (min. 83)
Madrid n’a pas manqué de Vinicius et a eu quelques occasions en seconde période. Mais insuffisant. Du coup, le but, si foisonnant à Anfield, file sans consolation.
Il y avait beaucoup de mouvement au Villamarín, théâtre d’un duel vibrant, disputé pouce par pouce, pouls par pouls. Le personnel transpire comme des douches. Deux équipes toniques, bien qu’au début entre but et but, avec des zones un peu creuses jusqu’à ce que le match prenne plus de volume au match retour.
Jusqu’à ce que l’un et l’autre larguent, d’un côté, Borja Iglesias en cible, avec plus de réflexion dans le jeu par derrière, au corps à corps, avec Militão que devant Courtois. De l’autre côté, Rodrygo et Benzema se sont tressés autour du périmètre de Bravo, mais sans charges explosives. Dans le premier acte, une frappe d’Ayoze déviée par Courtois et une salve de Valverde qui a failli crever la barre transversale. Le but a également échappé à Vinicius, qui a clôturé une aventure de Camavinga avec l’oignon, cette fois sur le côté.
Au départ, Borja Iglesias n’est guère aidé par le deuxième ligne —Ruibal, Rodri et Ayoze—, contraint de ramer de très loin. Les défaites de Fekir et Canales, les plus éclairés des Verdiblancos, ont pénalisé l’attaque de l’équipe de Pellegrini.
Et le Real, accroché à Vinicius, un classique. Le Brésilien, dès le départ plus intense que fin, a été fixé par Sabaly avec l’escorte de Ruibal. Mais l’un et l’autre, rien de contenu, lui donnaient plus d’air que prévu. Au même moment, les trois milieux de terrain —Tchouameni, Valverde et Kroos— pouvaient à peine voir le ranch de Bravo. Tout évoquait le transit par l’entrejeu, territoire de Guido, Carvalho et Tchouameni. A cette époque, un match mieux joué que fini par deux équipes vidées de bout en bout.
Une rime entre Benzema et Rodrygo a rapproché l’équipe d’Ancelotti du but. Pezzella a surpris le Brésilien sur le balcon de la surface. Benzema a exécuté le coup franc et le ballon a touché le filet, qu’il a atteint par le coin gauche de Bravo, qui aurait dû être plus protégé. La pièce avait ses subtilités. Le ballon avait décollé après un rebond dans la main droite de Rüdiger, coincé dans la barrière. Le règlement est brutal : aucun but ne peut être validé d’une main terminale, qu’elle soit volontaire ou non.
Jamais dépourvu de substance, d’intrigue et d’excitation, le clash a éclaté après l’entracte. Une rencontre aller-retour, sans concessions. Il y avait déjà des empreintes de pas dans les quartiers, peu à peu la résistance des autres a été vaincue. Sans trêve. un autre tome.
Après l’entracte, Vinicius a lancé à la Vinicius et son débordement n’a pas été matérialisé par Benzema, frustré par Bravo. Et dans l’autre secteur, une erreur de Lucas a entraîné une frappe de Borja Iglesias dans les cils de Courtois, agile et ferme pour dévier le tir de l’attaquant bétique d’une main d’acier.
Deux équipes de plus en plus expansives, notamment Madrid, dans lesquelles l’atomique Valverde ne tenait plus, ce qui laissait Rodrygo à un doigt du but. Ceballos l’avait également et Vinicius avait le Betis en alerte permanente. Un Betis peu à peu maîtrisé par les blancs. Un Betis a évoqué le rôle de Pezzella et Luiz Felipe, deux défenseurs centraux avec beaucoup de force.
Les hommes de Pellegrini, qui ne spéculent même pas sur les tirs, ont trouvé le dernier tronçon long, comme si le temps ne s’écoulait pas. Oui la caution. Le match était le plus exigeant, une raclée pour tout le monde. En témoigne le jeune insaisissable Rodri, épuisé après une bousculade épuisante.
Ancelotti s’est finalement tourné vers le cadet Álvaro. Il n’y avait pas de solution pour les visiteurs. Cette fois, pas par Vinicius non plus, prospérant et prospérant dans sa voie, même s’il lui restait encore une fois plus d’un frottement inutile. Le Real a essayé par tous les moyens, cette fois sans abuser des centres latéraux.
Le Betis a tenu bon et le Real Madrid est resté sur le bord. Et qui sait si dans le caniveau d’une Ligue de plus en plus lointaine pour les Blancs.
Aujourd’hui, le but est un mystère pour le champion d’Europe.
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