Le règlement actuel exige que les anciens citoyens lettons et non-citoyens qui détiennent désormais un passeport russe ou biélorusse passent un test de langue lettone avant le 1er septembre, faute de quoi ils se verront retirer leur permis de séjour permanent.
Kučinskis a déclaré à LTV que si elles ne réussissent pas le test, ces personnes peuvent s’adresser au Bureau des affaires de citoyenneté et de migration (PMLP) et demander un permis de séjour pour tout autre motif prévu par la loi, par exemple, si elles ont parents en Lettonie qui ont une base légitime pour résider en Lettonie, « ou d’autres possibilités d’obtenir un permis de séjour ».
D’autre part, si une personne n’a aucune raison de prolonger le permis de séjour, elle sera informée qu’elle ne reçoit aucun document pour rester en Lettonie.
Lorsqu’on lui a demandé si ces personnes seraient ensuite « emmenées à la frontière », Kučinskis a exprimé l’espoir que si nous vivions dans un monde démocratique, nous ne commencerions pas à « les pousser à travers la frontière ».
Dans le même temps, il a reconnu que la loi ne précise pas actuellement ce qui se passe dans un tel cas, car “le législateur n’y a pas pensé”.
Il prévoit également de discuter de cette question au sein de la coalition et encouragera également des modifications des délais actuellement fixés pour les tests de langue afin de ne pas créer de chaos. Il a proposé précédemment que les gens puissent réussir le test de langue lorsque leur permis approche de l’expiration, sinon les autorités pourraient ne pas faire face à l’afflux de milliers de candidats.
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